Benoît Costil : « Ça se taquine sur le bronzage, sur celui qui est un peu plus affûté que l’autre ! »

A travers une courte et agréable vidéo de pré-saison, Benoît Costil a raconté, pour la chaîne YouTube du club, son été 2018, entre préparation, vacances et reprise avec les Girondins :

Ses vacances :

« J’ai pu couper. Déjà, ne pas devoir plonger, pour moi c’est se reposer (sourire). On avait un bon programme, en tant que suppléants pour la Coupe du Monde, à respecter jusqu’au 4 juin (date de la liste officielle), mais où il pouvait y avoir un changement jusqu’au 16, donc on a dû s’entretenir (courses et musculation) pour ces dates-là. Et ensuite, le programme des Girondins, concocté par Éric Bedouet, a commencé au moment où celui de la sélection s’arrêtait. Donc en fait je n’ai pas eu de vacances « physiques », pas de repos total. Mais la tête a pu se reposer en partant aussi à droite à gauche, ça a fait du bien. »

La reprise :

« Ça va, ce sont toujours les mêmes choses : les retrouvailles, le sourire, on se raconte nos vacances, ça se taquine sur le bronzage, sur celui qui est un peu plus affûté que l’autre… C’est relativement sympathique, mais maintenant il y a une grosse préparation qui arrive, avec des matchs très importants à jouer rapidement. Donc ça accélère notre processus de préparation. On sait très bien que dans moins d’un mois on arrive à une échéance importante (début en tours préliminaires d’Europa League, ndlr), donc voilà on n’en parle pas encore mais on va très vite se projeter sur cette confrontation. »

L’arrivée des matchs européens dans la préparation estivale :

« C’est une autre préparation. Elle est totalement différente, même si depuis quatre ans j’ai l’impression que ce sont sans cesse des préparations différentes, entre les retours de sélection etc. C’est un peu compliqué… mais cette préparation est spécialement différente, notamment au niveau du staff qui est d’une culture sud-américaine, ce qui est une première pour moi et pour les joueurs. On est obligé de rentrer très vite dans des jeux réduits et des aspects tactiques où l’on mettait plus de temps d’habitude. Après, personnellement, plus il y a de matchs et plus je trouve ça bien : on préfère forcément jouer que s’entraîner, et même s’il peut y avoir – et je l’espère ! – 10 matchs en un mois… Ce qui serait bon signe, tant mieux, on les fera du mieux possible ! Je pense qu’on est capable d’assumer et d’encaisser ça. »

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