Gustavo Poyet : « Je sais que si, petit à petit, on joue le foot que j’aime on va beaucoup gagner »

Le site d’RMC, décrivant comme ça se passe (bien) en interne avec le nouveau coach, Gustavo Poyet, reprend aussi l’entretien que Gus a accordé il y a quelques jours à SFR Sport. L’entraineur uruguayen y répète sa philosophie de jeu et réexplique pourquoi il est venu aux Girondins, après un parcours de technicien déjà mouvementé et donc riche en expérience(s).

« Si j’ai hésité avant de venir à Bordeaux ? Non, c’était facile d’accepter. Comme je l’avais dit, j’étais rentré chez moi, en Uruguay, et tout de suite après avoir parlé avec Bordeaux, dès la première fois, je voulais venir. Tout de suite. Mais j’ai quand même attendu 2 jours, qu’on me rappelle, et après je suis vite venu. Je suis parti d’Uruguay pour aller à Londres, chez moi (il a joué à Chelsea et puis à Tottenham, NDLR), avant d’arriver ici et de changer encore de vie. C’était incroyable, tout est allé très vite ! (…) Grâce à mes précédentes expériences d’entraîneur, je me sens plus fort. Mes débuts à Brighton étaient magnifiques, après c’était plus dur à Sunderland mais j’ai fait ce qu’on me demandait ; maintenir l’équipe en Premier League. Ensuite, ça s’est très bien passé en Grèce, lors d’une expérience extraordinaire. Alors quand quelque chose comme ce que me proposait le Betis Séville est arrivé, j’ai dit oui. Mais… ça n’a pas marché. Et je me suis posé beaucoup de questions – sur moi, pas sur les autres… -. Et quand j’ai trouvé les réponses j’étais plus tranquille, car je savais pourquoi ça s’était passé comme ça. Ma dernière expérience, en Chine, je la laisse de côté, car c’est trop différent, c’est quelque chose de plus personnel que sportif.

Et après ça, je voulais revenir en France, car je connaissais ce football, même sans avoir joué en Ligue 1 (il a joué à Grenoble, alors en D2), et je sais que si, petit à petit, on joue le football que j’aime on va gagner beaucoup de matches. J’aime attaquer, dominer, mettre l’autre équipe en position difficile pour qu’elle joue ; mais en même temps je veux qu’on y aille à fond, pas forcément qu’on fasse 10 passes ! Alors je dois trouver des solutions pour qu’on joue bien, qu’on se crée des occasions de buts. «