JLT : « Les engagements pris sur des contrats fédéraux, il faudra les honorer »

Invité de GOLD FM, hier soir, le président Triaud a pu indiquer, à propos de l’équipe féminine des Girondins de Bordeaux, qu’une stratégie de développement passait, à terme, par des contrats fédéraux, et donc des joueuses qui ne seraient plus dans l’amateurisme. Actuellement, c’est toujours le cas, ce qui n’empêche cependant pas les Girondines, promues en D1, de réaliser un début de saison très honorable.

« Il y a des écarts de niveau considérables en D1 avec Paris, Lyon et les autres. Nous, nous sommes dans un mini-championnat pour le maintien avec les quatre ou cinq dernières équipes. Nos filles se débrouillent bien, sont courageuses. Le groupe est de qualité. Françoise Brunet s’en occupe avec beaucoup d’investissement. Ulrich Ramé est très motivé pour les accompagner. Aussi, nos partenaires nous aident beaucoup, notamment quand il a fallu trouver un ou deux emplois afin de conserver certaines joueuses. Nous ne sommes pas encore au professionnalisme. Nous étions partis d’un budget ridicule que nous avons augmenté. Nous avons trouvé beaucoup de sponsors pour nous aider.

Conserver un club en D1 dans les conditions actuelles me paraît difficile. Nous allons envisager de prendre des joueuses avec des contrats fédéraux. La complexité, c’est l’évolution du groupe. Nous sommes partis avec un groupe de copines. Là, des filles arrivent, il y a plus de compétition, des filles qui jouent un peu moins… Tout cela doit se mettre en place. De plus, si des joueuses ont des contrats fédéraux, ça ne peut pas être une ou deux au détriment des autres. Il faut une réflexion plus globale. Nous sommes en phase d’apprentissage. Nous allons déjà voir comment se termine cette saison. Les engagements pris sur des contrats fédéraux, il faudra les honorer. Mais nous avancerons au bon moment. »