Tournebise : « Aujourd’hui, Claude Bez serait complètement anachronique »
 
        			(…) Nous avons été bienveillants à son égard, mais nous n’avons pas éludé sa chute. Et puis, durant son ascension, on voit Bez dire qu’il aime l’argent. Il bénéficie un peu du « syndrome Jacques Chirac » : il dit des choses qui choquent, mais cela passe bien. Sa façon de s’exprimer sans filtre le rend sympathique. Quand il dit qu’affronter Tapie lors d’un débat télévisé serait perdu d’avance parce qu’il est « gros, petit et vilain » , ça le rend sympathique. Après, nous n’éludons pas l’épisode qui le voit frapper des journalistes, mais en l’expliquant. Parce que souvent, ces images sont balancées sans explications. Nous évoquons également le rôle de Jacques Chaban-Delmas, qui, en dehors de son passé de grand résistant, n’a pas fait que des belles choses. C’est un monde cruel, implacable, que Charles Biétry résume bien lorsqu’il dit que « Claude Bez n’a pas réclamé de l’amour, il a réclamé de la puissance ». »
