Première mi-temps cadenassée Pour démarrer cette rencontre, Francis Gillot a tenu le turn over annoncé plus tôt dans la semaine : Benoît Trémoulinas, Carlos Henrique, Jaroslav Plasil, Ludovic Obraniak et Cheick Diabaté ont pris place sur le banc bordelais au coup d’envoi pendant que Florian Marange, Maxime Poundjé ou encore Henri Saivet retrouvaient une place de titulaire. Auteurs d’un bon premier quart d’heure, les Bordelais ont ensuite vu les corses réagir. Mais ce sont les appels de Diego Rolan qui ont animé les 45 premières minutes bordelaises.
Dans la profondeur ou sur les côtés, l’attaquant uruguayen s’est plutôt montré à son avantage avec cette fois, des occasions à son avantage comme sur cette « tête » (ou plutôt ce ballon effleuré du dos) sur corner (35è) ou sur cette frappe en pivot suite à un centre de Mariano (40è). Avant cela, les Girondins s’étaient signalés par une frappe lointaine et puissante d’ Henri Saivet détournée par l’expérimenté Mickaël Landreau (20è).
D. Rolan blessé : du changement à la pause
Malheureusement pour les Marine et Blanc et pour Francis Gillot, Diego Rolan a du une nouvelle fois laisser ses coéquipiers pour cause de blessure à la cheville. Remplacé à la mi-temps par Cheick Diabaté, le nouvel avant centre des girondins n’est pas en réussite pour ses débuts à Bordeaux.
Ce ne fut pas le seul changement opéré à la mi-temps par Francis Gillot, soucieux de préserver Nicolas Maurice-Belay, lequel cédait lui aussi sa place à Ludovic Obraniak. Et l’entrée de l’ancien milieu lillois a eu pour mérite de réveiller encore davantage les Girondins : d’abord sur une première frappe bien cadrée des 20 mètres repoussée par Landreau (52è) puis sur une nouvelle occasion, plus franche, quelques minutes plus tard avec une nouvelle frappe, repoussée cette fois, par la barre transversale (54è). Prêt à s’emballer, le public bordelais – plus en nombre que lors des matchs contre Brest et Kiev (seulement 16 000 spectacles cependant) – apprécia alors ce déboulé suivi d’un centre appliqué de Fahid Ben Khalfallah pour le bout des crampons de Cheick Diabaté, au premier poteau, qui offrait l’ouverture du score aux Bordelais (57è).
Fort de cet avantage et à quelques jours du match de la saison contre Benfica, les Bordelais ont par la suite géré ce court mais précieux avantage. Malgré un dernier corner dangereux en faveur des Bastiais (87è) et surtout cette ouverture d’ Obraniak pour Plasil, qui tentait de tromper Landreau d’un extérieur du pied mais voyait le gardien corse resserrer les jambes à temps (91è), le score resta figé Ã 1-0. Une bonne nouvelle pour des Girondins qui renouent avec la victoire. Une bonne nouvelle pour leurs supporters aussi, qui se rassurent quelque peu.