Jocelyn Gourvennec : « Le collectif a pris forme »

Nouveau chapitre du passage de Jocelyn Gourvennec sur sur les ondes de Gold FM.

L’entraîneur des Girondins a notamment abordé le Bordeaux de 2017 et les raisons de ce bon cru :

« Il ne faut pas oublier qu’en première partie de saison on a été quasiment tout le temps dans les 5-6-7 premiers jusqu’au mois de décembre, qui nous a plombés. Comme les équipes étaient très serrées au classement cela nous a fait dégringoler en termes de place, mais en termes de points on n’a jamais été largués, donc ce n’est pas, à mon sens, une ‘remontada’, comme vous l’avez dit.

On est mieux, plus équilibrés, plus solides, plus efficaces, plus en confiance aussi. Il y a plein de petites choses où l’on est montés d’un cran, ce qui fait qu’on est plus performants.

On a bien fini, par un bon match face à Nic,e avant la trêve, où on fait 0-0 tout en ayant pu espérer mieux et puis la coupure a fait du bien à tout le monde. Quand on a repris, le stage à l’Île de Ré s’est vraiment très bien passé. On a eu le sentiment que le groupe avait bien récupéré et qu’ils étaient au diapason, tout simplement. On a fait un bon stage pendant quatre jours et puis on a validé cette bonne reprise par deux qualifications : la première contre Clermont en Coupe de France, dans un match qui n’était pas facile, et une deuxième contre Guingamp, en Coupe de la Ligue. On a démarré 2017 avec ces deux matchs-là, on a validé une bonne reprise, et après ça c’est bien enchaîné. On a réussi à monter d’un cran et à faire que, dans les faits, dans les actes, on a montré des progrès. On avait tout le groupe pour le stage à l’Île de Ré (contrairement au stage de pré-saison, ndlr) donc c’était bien, tout le monde a pu bien bosser avant d’attaquer la deuxième partie de saison et ça a été un bon stage dans un bon cadre. Tout s’est très très bien passé à tous les niveaux et je crois que c’est reparti de là.

En ayant un collectif moins fort que maintenant, on avait réussi à avoir d’assez bons résultats, en perdant peu de matches mais en faisant beaucoup de nuls. On gagnait souvent à l’arrachée, sans avoir de succès probants. On n’avait pas de victoires convaincantes, à l’exception peut-être de l’été, les victoires à Metz et à Lyon. À domicile, c’était plus laborieux. On voyait des choses à l’entraînement, la semaine, qu’on ne voyait pas trop le week-end : il y avait un décalage. Je pense qu’il y avait sans doute l’envie de bien faire mais c’était décousu et pas très équilibré. Puis, il y a eu une meilleure osmose depuis le début 2017 avec plus de complémentarité – je pense que le fait que les joueurs se connaissent mieux ça a joué -, le collectif a pris forme et les matchs ont eu une autre tournure. On a réussi à gagner en étant un peu plus convaincant dans un premier temps et beaucoup plus convaincants dernièrement. »