Saivet : « Caen a gardé ses ambitions malgré un gros moment de creux »

Malgré sa blessure aux ischios-jambiers, Henri Saivet a bien été présent sur le plateau du « Club House » de Girondins TV pour expliquer son souci musculaire mais surtout parler de la vie du groupe bordelais entre les matches de Reims et de Caen.
« Pour moi, c’est tranquille niveau rythme car je suis en réathlétisation après ma blessure, mais je vois les autres s’entraîner au loin et ça a l’air dur. (rires) J’ai été victime d’une déchirure aux ischios-jambiers, mais là ça va déjà beaucoup mieux. Je fais un examen de contrôle vendredi pour voir comment ça évolue, mais je ne ressens presque plus de douleur donc c’est positif. Je n’ai aucune idée d’une date de retour, on verra avec l’IRM si c’est dans une semaine, dans deux semaines, ou plus… Mais j’espère bien sûr que ce sera le plus tôt possible.

(…) Le match contre Reims a été une déception mais en même temps il faut être réaliste, je pense que le maximum n’a pas été fait pour gagner ce match. Je ne dis pas qu’on a été mauvais ou sans envie, car on a essayé de mettre notre jeu en place, mais Reims s’est bien regroupé une fois acculé et on n’a pas su trouver la faille. Le nouveau système de jeu en losange se travaille pour justement mieux réagir et trouver la clé face aux équipes comme ça qui viennent pour défendre. (…) Caen est une équipe qui nous surprend tous. Déjà, au match de la phase aller (1-1 à Lescure), on avait eu du mal, car c’est une équipe qui va de l’avant, qui prend beaucoup de risques et qui a gardé ses ambitions malgré un gros moment de creux. S’ils sont la meilleure équipe en 2015 ce n’est pas anodin et le match chez eux sera très compliqué, mais j’espère qu’on saura se focaliser sur nous et faire ce qu’on sait faire de bien ces dernières semaines pour aller gagner chez eux.

(…) Cette saison, avec un match par semaine, on se prépare mieux, on a plus de temps pour travailler et pour se reposer aussi. En cette fin de saison, beaucoup de matches vont se jouer dans les 20 dernières minutes et c’est donc important de se préparer à ça, notamment pour ceux qui rentrent en cours de match. Les places européennes ne sont vraiment pas loin, nous ne sommes pas largués, et si on fait le maximum en étant tous concernés pour atteindre l’objectif de jouer l’Europe dans le Nouveau Stade ça peut se faire. (…) En revenant de la CAN, on a bien senti que l’ambiance était moins bonne et que c’était un peu notre devoir d’en remettre avec de la musique, de la bonne humeur, en essayant d’aller parler à tout le monde et même d’aller chercher ceux qui restent dans leur coin. Nous y sommes parvenus donc tant mieux. On fait vraiment un métier exceptionnel donc ce n’est pas concevable qu’on ne prenne pas de plaisir. Ce n’est que du foot et on est une bande de potes ! Avec Marc Planus, Grégory Sertic et Lamine Sané, je fais partie des plus anciens présents à Bordeaux alors c’est à nous de jouer quand il faut transmettre de la joie de vivre à travers ce qu’on fait dans le vestiaire. »