La rivalité Bordeaux – Marseille vue par Carlos Henrique et Didier Sénac

Le site Vice.com consacre un long article à l’histoire contemporaine des Bordeaux – Marseille, autour des fameux 40 ans d’invincibilité des Girondins, à domicile, contre les Phocéens ; depuis un lointain 1er octobre 1977, quand Valéry Giscard d’Estaing était alors le Président de la République française, et que l’actuel chef de l’État, Emmanuel Macron, n’était… pas encore né.

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Dans cet article de Vice, Carlos Henrique, ancien défenseur central brésilien du FCGB, témoigne, en tant qu’acteur emblématique d’une grande rivalité qu’il a prise très à cœur au cours des 9 ans qu’il a passés en France.

HENRIQUE : « Les joueurs formés au club nous parlaient de cette invincibilité. Aux entraînements, avant ce match, tout était beaucoup plus intense. Quand la saison commençait, je regardais immédiatement sur le calendrier. Pour moi, c’était le match de l’année. Même aujourd’hui, en tant que supporter des Girondins. Même au Brésil, je n’ai jamais joué de match comme ça, avec une telle série. Personne à Bordeaux, n’a envie de rentrer dans l’histoire du club comme faisant partie de l’équipe qui a mis fin à quarante ans d’invincibilité. »

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Didier Sénac, autre ancien rugueux défenseur central des Girondins dans le passé, se souvient, lui, de la rivalité de deux présidents majeurs du football français : « Quand on jouait à Marseille, Claude Bez arrivait avec sa limousine et il se faisait jeter des pierres. Ensuite, il allait dans la tribune avec ses gardes du corps, le torse bombé. Et quand Bernard Tapie venait à Bordeaux, c’était pareil. On ne voyait Claude Bez que très rarement : lorsqu’il voulait faire passer un message fort ou qu’on n’avait pas été bon. Mais la semaine avant la rencontre face à Marseille, il descendait dans le vestiaire pour nous dire que c’était là le match, et qu’il fallait tout donner. Tout venait de l’animosité entre les deux présidents, ils ne pouvaient pas se voir. »