Wahbi Khazri : « De la 3ème place jusqu’à la 6ème, tout est possible »

Dans l’émission ‘Team Duga’, ce soir sur RMC, l’ancien milieu offensif des Girondins, Wahbi Khazri, désormais à Rennes, a commenté le mauvais début de saison des Bretons (9 points en 10 journées, 15èmes de Ligue 1). L’international tunisien, élément fort du SRFC, garde foi en la réussite de la saison des Rouge et Noir.

« Mon but d’hier à Dijon ? Ouais, ça fait plaisir, c’est un but important qui nous donne la qualif’ pour la suite de la Coupe de la Ligue. Et c’est bien de rectifier un peu notre mauvaise passe du moment, si on peut continuer comme ça, tant mieux. Christian Gourcuff ? C’est un bon entraîneur, avec une grosse philosophie de jeu, et qui travaille bien ; même si on n’a pas encore les résultats escomptés. Mais c’est surtout à nous, les joueurs, de nous bouger sur le terrain. On en parle entre nous et à part deux matches calamiteux ; Caen et Guingamp, où j’avais honte en sortant du terrain ; on a quand même fait quelques bons matches, et d’autres où on manque de réussite. Mais depuis peu il y a  du mieux au niveau de la combativité et du jeu.

Les critiques ? Oui, on prend en compte les remarques de la presse, qui s’avèrent parfois bonnes, et celles des supporters. Après, on sait bien ce qui va et ce qui ne va pas, et il n’y a pas besoin de partir dans des délires. Je sais comment la Ligue 1 fonctionne. On n’est qu’à la dixième journée du championnat, on a le temps, car à part les 2 premières places je crois que de la 3ème à la 6ème place tout est possible. Et quand je vois notre victoire à Marseille et notre nul à Sainté, où on mérite de gagner, je ne sais pas ce qu’on a à envier à ces équipes. Mais nous avons un problème de régularité sur la durée, donc il faut bosser pour répondre présent tout le temps, se servir des critiques, qu’on mérite, et ne pas juste être bon dans les confrontations directes contre les gros. Tout ça, ce n’est pas le coach, et nous sommes les premiers responsables. Aussi, sans chercher des excuses, je crois qu’en étant au complet on pourrait faire de belles choses. Mais on a eu des pépins, des suspendus, moi-même j’ai subi une béquille hier… Et je redis que ce ne sont pas des excuses, car je suis un compétiteur. Ce que je veux, c’est qu’on gagne encore des matches, qu’on enchaîne, pour repasser du bon côté du tableau. Et on va s’accrocher pour ça, tout passe par le travail. »