Jean-Luc Dogon impressionné par les U19 de Salzbourg, dont il veut « s’inspirer pour le travail »

Si Jocelyn Gourvennec, coach des pros du FCGB, tentait de trouver des raisons un peu plus ‘structurelles’ au revers 4 à 0 des U19 bordelais à Salzbourg, en Youth League, l’entraîneur des jeunes Girondins, Jean-Luc Dogon, déplore surtout… le scénario en Autriche. Et il loue, encore plus, la grande qualité du Red Bull Salzbourg, tenant du titre de cette ‘Ligue des Champions des jeunes’.

« Avant le match retour, oui, j’y croyais, comme beaucoup de personnes au club. Mais malheureusement, deux coups de pieds arrêtés aux 2ème et 6ème minutes, et c’était plié au bout de six minutes. Il faut aussi dire aussi qu’on a joué contre une équipe hyper bien organisée, ils ont été plus impressionnants encore sur la première mi-temps que ce qu’on avait pu voir à domicile (défaite 0-1, NDLR). On n’a pas eu, non plus, beaucoup de réussite. C’était complètement plié à la mi-temps, et il fallait alors presque éviter le naufrage pour la deuxième mi-temps. Pourquoi ce naufrage ? Ils font un gros pressing tout-terrain, on n’a pas le temps de respirer, il y a un niveau supérieur chez eux. On sent que c’est une machine très bien huilée, qui a l’habitude de faire ça en permanence. Au niveau des transitions, c’est un modèle, il faut aussi s’en inspirer pour le travail de chez nous. Ils ont une technique au-dessus de la nôtre et donc, potentiellement, une équipe bien meilleure que la nôtre. Et ils nous ont pris au sérieux, car on avait montré quelques choses intéressantes au match aller. Même à 1-0 pour eux, on savait que c’était encore jouable, mais il fallait certainement tenir au moins une mi-temps.

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On aurait dû être patients, tenir, et après, je pense que tout était possible. Mais on a deux corners évitables et deux buts aussitôt. Aussi, on avait quatre absences (Jules Koundé, Thomas Carrique, Ervin Taha et Aurélien Tchouaméni), mais ça n’explique pas tout. En face, j’ai vu des joueurs habitués à jouer ensemble, mais aussi habitués à jouer de cette manière-là, et qui ne se pose pas de question, avec beaucoup de communication et de qualité. On a certainement des joueurs intéressants, c’est clair, mais on a plus un jeu individuel, et on attend de certains qu’ils fassent un peu plus la différence. Là, c’était un vrai collectif, on a joué vraiment contre un très beau collectif. Il y a des joueurs intéressants, des très bons joueurs ; mais je pense qu’on a des joueurs, intrinsèquement, aussi bons  – voire meilleurs qu’eux -, mais que dans le collectif, on est beaucoup moins bons qu’eux. » 

(Via GOLD FM)