Stéphane Martin : « Le third a particulièrement bien marché la saison dernière »

Répondant à Sud Ouest, Stéphane Martin, en plus de commenter les critiques sur le nouveau maillot third des Girondins pour la saison 2017/18, donne des explications et des chiffres sur le sujet des maillots.

« Cela fait 18 mois que nous avons les grandes lignes des maillots de la saison à venir. La semaine prochaine, nous finalisons ceux de 2018/2019. Puma souhaitait faire des maillots « third » uniformes, noirs, unis, sans scapulaire, pour tous ses clubs. À l’arrivée, il y a toujours des gens à qui le « third » plaît. L’an dernier, on a vendu 3 500 « home » (55%), 2012 « third » (32%) et 842 « away » (13%). Chaque année, on a cette hiérarchie. Le third a particulièrement bien marché la saison dernière.

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(…) Pour les deux maillots « home » (domicile) et « away » (extérieur) on donne à notre équipementier, Puma, un cahier des charges général (couleurs marine et blanc, scapulaire…), qui peut aussi être assez précis, par exemple sur la hauteur ou la largeur du scapulaire. Les créateurs de Puma reviennent vers nous avec un prototype et là, 18 mois avant la sortie, c’est dur de bouger à part sur les finitions. Ces longs délais, cela fait partie des choses que j’ai découvertes en arrivant ici. Mais sur le « third », nous n’avons pas la main. »

Par ailleurs, en lisant un article des Inrocks, intitulé « Les équipementiers se foutent-ils ouvertement de la gueule des supporteurs avec les maillots de clubs ? », une spécialiste en marketing du sport, Catherine Durroux, nous apprend que : “Pour chaque tricot vendu, le club n’encaisse environ que 8% de la recette finale. Un tiers va au distributeur, 30% va à l’équipementier, 10% à l’usine fabricante ainsi qu’aux intermédiaires de transport, et le solde aux états, via les taxes.”