Gustavo Poyet : « Je ne sais pas s’il y a des gens dans le vestiaire qui ont oublié qu’ils sont aux Girondins »

Présent ce jeudi en conférence de presse, Gustavo Poyet a démarré la conférence en gardant les mots que Nicolas de Tavernost avait adressé au vestiaire bordelais, qu’il a rencontré ce matin-même :

 

« Je suis un ancien, ce qu’il se passe dans les vestiaires reste entre nous. S’il veut vous (aux journalistes, ndlr) le dire, c’est parfait car c’est le propriétaire, mais ce n’est pas à moi de vous le dire. »

 

Refusant de répondre aux autres tentatives des journalistes sur le sujet, l’entraîneur uruguayen des Girondins a lancé le sujet suivant : « Allez, le match ! », se déclarant notamment « occupé » par son équipe :

 

« Je ne suis pas si préoccupé par mon équipe mais elle me demande beaucoup de temps. Ce n’est pas une préoccupation, c’est une occupation. La situation est ce qu’elle est, il ne faut pas le cacher et accepter la vérité. (…) Je suis un privilégié d’être ici et moi je le sais tous les jours, je n’oublie pas. Je suis l’entraîneur de Bordeaux. Ça c’est grand, c’est vraiment grand ! Et je ne sais pas s’il y a des gens dans le vestiaire qui ont oublié qu’ils sont aux Girondins. Il faut se faire plaisir sous ces couleurs jusqu’à la dernière minute de ton contrat. Mais des fois, au bout d’un mois, ça passe… Mais non, c’est quoi, c’est Bordeaux, Girondins de Bordeaux ! Il faut être conscient de l’opportunité et du privilège d’être ici. Je pense que tout le monde est déterminé la semaine, oui, mais le match ça reste le plus important. »

 

Retranscription faite par nos soins