Francis Gillot, Florian Marange et Abdou Traoré racontent « leur » Cheick Diabaté

En ce jour de Monaco/Metz, le journal L’Equipe consacre un article à… Cheick Diabaté, l’ancien attaquant des Girondins de Bordeaux, désormais au FC Metz, où son club d’Osmanlispor (Turquie) l’a prêté fin janvier et où il (re)fait parler de lui en bien, sur et en dehors des terrains.

Francis Gillot, l’entraîneur l’ayant révélé en Ligue 1, mais aussi Florian Marange et Abdou Traoré, équipiers du géant au FCGB et en sélection du Mali (pour Traoré), décrivent donc ce joueur haut en couleurs.

Gillot : « A l’époque, j’avais Gouffran, Jussiê, Modeste et puis lui. Ceux qui ont joué les matches amicaux n’ont pas été bons, alors il est revenu. C’est un garçon que j’aimais bien parce qu’il est franc, il comprend et s’intéresse. C’est un mec bien. (…) Sur le terrain, il va faire des trucs super et, à côté, rater des choses faciles… Mais il tente beaucoup. Il n’a pas de pression et lui il ne va pas se cacher parce qu’il loupe trois contrôles en une mi-temps. Il se connait bien, il ne va pas aller faire ce qu’il ne sait pas faire au milieu du terrain. Marquer des buts, ça se fait vraiment rare, mais lui sait les marquer. Bon, il lui faut des centres, parce que sinon il ne va pas pouvoir exister. Sans un coéquipier qui fait des appels en profondeur pour libérer des espaces, il aura des difficultés. Il existe par les autres.

Il aurait eu une meilleure carrière s’il avait été débarrassé de ses pépins au genou. S’il fait 38 matches par saison, il est à 20 buts j’en suis persuadé. »

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Marange : « A son arrivée, c’était un garçon assez discret, sympa, et qui s’est très bien acclimaté. Il sait garder les ballons dos au jeu. Ses gestes sont différents, mais cela tient surtout au fait qu’ils seraient plus esthétiques s’il était plus petit. Sa taille fait qu’il a l’air maladroit, mais il ne l’est pas du tout. En Ligue 1, il y a des attaquants plus maladroits que lui, mais je ne vous donnerai pas de noms (rire). »

Abdou Traoré : « Cheick s’en fiche des critiques. Même si on le taille, il ne calcule pas. A l’époque des sifflets, il répétait qu’un jour ils allaient arrêter et qu’il partirait de Bordeaux la tête haute. »