Henrique : « Au Brésil, les Bleus surprennent tout le monde »

Il n’y a pas que Frédéric Laharie (Sud Ouest) qui a retrouvé Carlos Henrique à Rio pendant la Coupe du Monde. Le défenseur brésilien, fraichement parti des Girondins pour aller jouer à Fluminense, a accordé une interview à So Foot pour expliquer les différences criantes entre les entraînements, l’ambiance et même la vie footballistique qu’il connaissait à Bordeaux et ce qu’il (re)découvre dans son pays d’origine, après 9 années en France.

Le stoppeur auriverde donne aussi son ressenti sur un Mondial sportivement réussi et qui a pris le pas sur le contexte social l’entourant, mais aussi sur les Bleus qu’il affirme à nouveau soutenir plus que le Brésil.
 » On avait annoncé beaucoup de manifestations, et au final, ça se passe bien, tant mieux. Niveau foot, on voit des matchs incroyables, avec le Costa Rica et l’Algérie qui font un beau tournoi. Grâce à l’évolution physique des joueurs, il n’y a aucun match facile. Hormis l’Espagne, personne n’a pris de raclée. Toutes les petites équipes font des bons matchs.

(…) Je soutiens la France et le Brésil. Mais d’abord la France, parce que j’ai des amis dans l’équipe, Eric Bedouet et Rio Mavuba. Alors que je ne connais personne dans l’équipe brésilienne. En cas de demi-finale entre les deux équipes, j’ai déjà prévenu mes amis que je serai pour les Bleus.

(…) Rio m’a offert deux places France-Équateur. Il est très confiant, toujours positif, et le parcours des Bleus ne le surprend pas. J’attends avec impatience le match contre l’Allemagne. Ça va être dur, mais je pense qu’ils vont passer. Même s’ils ne sont pas spectaculaires, physiquement, ils sont très bien. Au Brésil, ils surprennent tout le monde, personne ne les attendait à ce niveau là. « 

A lire aussi dans l’interview
, son avis sur le cas de Yoann Gourcuff, son ancien coéquipier au FCGB absent du Mondial et son analyse sur la Seleção de 2014, assez loin de ce qu’on imagine du Brésil dans le style et qui pose un vrai débat quant à sa perception par le public et les médias.