Jocelyn Gourvennec : « Grâce à ces 4 joueurs, je trouve qu’on a une vraie complémentarité au milieu »

Nouvel extrait de la conférence de presse d’avant-match Nantes/Bordeaux donnée ce vendredi par Jocelyn Gourvennec. L’entraîneur des Girondins de Bordeaux insiste ici sur l’importance de son milieu du moment, à trois têtes : Jérémy Toulalan, Valentin Vada, Younousse Sankharé ; qui est au moins aussi important que la « KLM » (Kamano, Laborde, Malcom, 28 buts et 13 passes décisives à eux trois) dans le retour du FCGB dans le top 5 de la Ligue 1. Le coach Breton n’oublie pas aussi de citer Jaroslav Plasil, qui reste important à ses yeux, même si plus titulaire depuis peu, du fait de l’arrivée de Sankharé en provenance de Lille.

« C’est vrai qu’au milieu, depuis le mois de janvier, on est monté d’un cran. Je pense que les raisons à cela sont variées. Déjà, on a rajouté Younousse, qui a un profil différent par rapport à nos trois autres milieux qui jouent beaucoup, dont Jaro Plasil. Il a amené sa dimension plus athlétique et plus dynamique dans le cœur du jeu, ce qui va me permettre à moi, leur entraîneur, d’avoir une meilleure complémentarité dans mes choix. Aussi, individuellement, ils sont tous montés d’un cran : Jérémy et Valentin en particulier. Jaro, lui, a un peu moins joué, mais il répond présent quand il joue. Et puis Younousse, il est constant, compétiteur, il remonte bien les ballons, il est capable, aussi, de temps en temps, d’aller marquer. Il nous apporte le petit truc en plus pour avoir un milieu plus fort.

Actualités : Gourvennec :

Grâce à ces joueurs, je trouve qu’on a une vraie complémentarité, oui, avec tout ce que doit avoir un milieu. Jérémy est devant la défense, Younousse, Valé et Jaro sont un cran devant, aptes à créer, à récupérer, et tous les trois intelligents dans leur jeu et dans l’élaboration. Jaro ? Il a plus de vécu et d’expérience que les autres, il répond donc mieux tactiquement et quand il y a peu de temps pour décider sa science du jeu et du positionnement lui permet de s’en sortir. A l’inverse, Valentin dynamise plus le jeu, il lui donne de la vitesse, de la vie aussi, mais sa jeunesse fait qu’il doit encore être plus pertinent dans ses réactions, ses décisions, son placement. Mais voilà, je suis satisfait de pouvoir utiliser ces quatre joueurs-là. Et ceux qui jouent moins sont, à mes yeux, un peu en dessous… Mais ça c’est la vie d’un groupe. »