Younousse Sankharé : « Avec Toulalan qui me couvre bien derrière, ça me permet de plus me projeter »

2 fois buteur et 2 fois passeur décisif en une dizaine de matches depuis son arrivée, fin janvier, le nouveau milieu bordelais, Younousse Sankharé est passé au point-presse avant Bordeaux/Metz, suivant un entraîneur qu’il connait plutôt très bien, depuis leur collaboration à Guingamp : Jocelyn Gourvennec.

Tous les mots prononcés par l’ancien espoir du Paris Saint-Germain sont à écouter dans la vidéo ci-dessous.

Extraits :

« Après les défaites à Nice et à Angers c’est important de retrouver la victoire. On reçoit Metz, donc on doit les battre, car sur les deux derniers matches, même si on a beaucoup d’occasions, on ne les concrétise pas et on ne parvient pas à gagner. On doit retrouver l’efficacité qui a fait notre force depuis le début de l’année 2017, car en termes d’investissement je pense qu’on y est toujours, même lors du match à Angers. Les défaites n’impactent pas notre travail, il n’y a pas de doute. On doit juste vite retrouver la confiance, notamment nos attaquants, qui sont en forme.

Actualités : Younousse Sankharé :

(…) Mes stats, ce n’est pas important, quand je marque c’est anecdotique. C’est car je me retrouve au bon endroit au bon moment, même si ce n’est jamais très facile de conclure. Mais je me focalise surtout sur mon poste, et mon rôle c’est de récupérer les ballons, d’alimenter les attaquants, d’aider ma défense. C’est donc ce que je fais, et j’essaye de le faire bien. Après, c’est toujours un plus de marquer, d’être décisif, bien évidemment. Mais quand je rentre sur le terrain ce n’est pas à cela que je pense, même si cela fait aussi partie de mon rôle, de mon profil, de me projeter vers l’avant quand je le peux. Avec Jérémy Toulalan qui me couvre bien derrière, ça me permet de plus me projeter. Mais bon, comme je vous l’ai dit, les statistiques ça ne m’a jamais plu.

Mon jeu de tête ? Ah bon, j’ai eu tant de situations que ça ? Vous êtes sûrs ? Oui, c’est vrai qu’il faut que j’améliore mon jeu de tête, mais je n’ai pas tant d’occasions que ça de l’utiliser, notamment en me projetant. Ce que je retiens surtout, c’est que tant que j’arrive à me créer des occasions, c’est bon signe. »