Dugarry : « Le club qui m’a formé, mon club de cœur. Tous mes potes sont supporters »

Dernière partie de l’interview donnée par Christophe Dugarry à GQ, celle où il parle du football actuel et où il établit, notamment, un parallèle entre le niveau du Paris
Saint-Germain, multiple champion de France en titre, et ce qu’il a connu
quand il jouait, aux Girondins, à Marseille et… à l’étranger.

« Le foot est ce qu’il est… Ce qui m’agace est que l’on tape facilement sur le football et les footballeurs. On veut donner aux footballeurs une forme d’exemplarité qu’on ne peut pas leur demander. Ils ont arrêté l’école très tôt. Nous expliquer à nous qu’il faut être exemplaire quand certains de nos hommes politiques élus ne le sont pas, cela m’énerve. C’est trop facile.

Je ne suis pas trop dans l’esprit « anciens combattants ». Avant, c’était avant. Nous avions nos codes, eux ont les leurs. L’équipe de France est une institution, il faut la salir le moins possible, être fier de porter ce maillot. Ils ont donné une bonne image d’eux pendant l’Euro. J’ai été ravi de les regarder jouer. Tout n’a pas été parfait, mais cela faisait longtemps que je n’avais pas pris autant de plaisir.

Si Paris est un grand club ? Non. Pas plus en tout cas que Lyon, Marseille, Saint-Étienne, peut-être Bordeaux
. (…) Bordeaux, je vis là-bas, c’est le club qui m’a formé, mon club de cœur. Je suis ravi d’avoir évolué là-bas, comme à Marseille, Milan, Birmingham ou ailleurs. Tous mes potes sont supporters, je connais des gens qui bossent là-bas. Mais le spectacle proposé a été très dur dernièrement, aussi pour le public. Voilà. »