Maulun : « S’il y a un centre de formation, ce n’est pas pour rien »

Interrogé pour le site des Girondins, l’espoir du milieu bordelais Robin Maulun, titulaire en CFA ce samedi, a joué franc jeu pour parler de son cas et de « ses » équipes (pros et réserve), lui qui attend toujours de pouvoir signer pro à l’avenir et « monte » souvent avec l’équipe première.

« Je pense que l’objectif principal a été atteint : la qualification en Europa League. En plus de cela, il ne fallait pas négliger le Championnat, et avec cette victoire contre Nantes, comme l’a dit le coach, c’est bien. On a pris les points et cela nous relance dans le Championnat. C’est un très bon mois d’août.

(…) Avoir été avec les pros, c’est une expérience qui est bonne à prendre, même si je n’ai pas joué au Kazakhstan. Cela permet de voir comment se passe un déplacement. Comment gérer le décalage horaire pour des destinations comme Almaty. Comment se préparer pour un match d’Europa League car ce n’est pas pareil qu’un match de Championnat. Pour des jeunes joueurs, comme pour des joueurs qui n’ont pas pu jouer l’Europa League, ce sont de bonnes expériences. C’est surtout dans la préparation pour un match européen et pendant le match, que j’ai pu voir qu’il y avait une intensité différente. Il fallait se mettre au niveau de suite pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

(…) On prouve que le club peut compter sur nous et sur tous les joueurs du centre de formation. Maintenant, la politique qui a été mise en place, de se baser sur des jeunes du centre de formation, peut continuer. On a vu qu’elle a marché pour Enzo (Crivelli) et Fred (Guilbert). Quand le coach fait appel à des joueurs issus du centre de formation, cela nous pousse, cela nous montre que c’est possible et que s’il y a un centre, ce n’est pas pour rien.

(…) J’essaye de combler le manque de compétition à l’entraînement en travaillant plus que les autres même si c’est difficile parce que les séances sont aménagées. Il faut travailler, travailler et travailler, il n’y a que ça qui compte. Je ne peux pas avoir 90 minutes dans les jambes parce que je ne joue pas, mais le coach nous organise des séances personnelles pour compenser ce manque de rythme. Le groupe avait par exemple trois jours de repos et étant donné que je n’avais pas joué le dernier match contre Nantes, j’avais une séance spécifique de courses allongées à effectuer. Tout est différent entre le monde amateur et le monde professionnel. De plus, côtoyer des joueurs qui ont plus d’expérience et qui me donnent beaucoup de conseils, cela permet de progresser deux fois plus vite. »