Paul Baysse : « Il faut positiver ; pas être alarmiste, trembler, se mettre de la pression négative »

Nouveaux morceaux de la conférence de presse de ce jeudi, donnée par Paul Baysse, nouveau défenseur central des Girondins de Bordeaux, de retour dans le club de ses origines, qui l’a formé mais où il n’a jamais joué en pro. L’ancien joueur de Nice et de Malaga, entre autres, revient notamment sur cette affection qu’il a pour le FCGB, et sur son rôle de leader.

(Propos via Girondins TV, @DonFcgb et France TV)

« Si il y a bien un club auquel je suis attaché en France, c’est les Girondins ! C’était devenu un objectif de revenir. C’est un rêve qui se réalise. Mais le rêve c’était cette nuit. Maintenant, il faut bosser dur dès ce matin, car il y a le match à Troyes à préparer. (…) Dans ma tête, ça fait 10 ans et demi que j’attends ce moment, c’est en moi, c’est ma famille, c’est mon club les Girondins. J’ai vraiment envie de donner le maximum et le meilleur de moi-même. (…) Diego Rolan (prêté par Bordeaux à Malaga, NDLR) ? Il est très content de mon retour aux Girondins. Il m’a donné une mission : m’éclater, prendre du plaisir et inverser avec tout le groupe cette mauvaise dynamique.

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(…) La crise ? Il faut que l’on arrive avec la banane tous les matins. On a la chance d’être dans un super club, avec un super coach, il faut profiter de tout cela et donner le meilleur de nous-mêmes pour changer cette mauvaise dynamique. Dans chaque situation, il faut trouver le positif. Il n’y a pas de recette miracle, il faut voir le bon côté, savourer. On a la chance de faire un métier comme le nôtre dans un grand club, les Girondins, où tout est réuni pour les joueurs. Le maître mot, c’est le travail et ça ne se résume pas au rectangle vert. C’est une heure avant, une heure après, l’après-midi à la maison, le soir, c’est une hygiène de vie. Il ne faut pas être alarmiste, commencer à trembler, se mettre de la pression négative. La pression existe, il faut la transformer en positif et rester positif avec le soutien de tous. (Lorsque j’étais) à Brest, c’était toute la ville, en soutien de tout un club, et c’est comme ça que l’on s’en sort. Il faut tous tirer dans le même sens. »