Stéphane Martin analyse la crise de résultats et évoque l’arbitrage et le mercato d’hiver du FCGB

Derniers bouts de l’entretien de Stéphane Martin, sur la chaîne SFR Sport hier soir, avec les extraits où le président des Girondins de Bordeaux présente le bilan sportif qu’il peut faire à l’instant présent. Et ça ne fait pas plaisir à lire et à entendre (ni à retranscrire) :

« On est sur une série catastrophique : deux points en sept matches, c’est historique, ce n’est pas arrivé souvent au club. Cela fait onze points sur une saison, donc une équipe qui prend onze points sur une saison, cela n’arrive pas souvent non plus… C’est vrai que c’est une série horrible, mais autant il y a certains matches où nous avons vraiment été catastrophiques dans le jeu ; autant, il y en a d’autres où on méritait un peu plus. Mais il y a un certain manque de réussite, notamment sur les deux dernières journées, et après il y a un enchaînement où cela ne tourne pas rond, et donc les joueurs osent moins, et c’est un peu un cercle vicieux et infernal que l’on doit casser le plus vite possible. On voit bien que la dégringolade au classement qui va avec est impressionnante : on était troisièmes avant le début de cette série de 7 matches sans gagner, et aujourd’hui on est treizièmes. Il y a un côté irrationnel dans le sport, quand tout commence à aller mal, et on l’a aussi vu ailleurs, comme pour Dortmund ce week-end, en Allemagne (4-4, alors qu’ils menaient 4 à 0 à la pause, NDLR), où c’est quand même un cauchemar qu’ils ont vécu…

(…) Nos commentaires sur l’arbitrage ? Je ne sais pas trop quoi dire, on était frustrés, on exprimait une déception… Mais on respecte évidement les arbitres, car ce qu’ils font est très dur. C’est un gros effort physique et mental, sous pression, et c’est évidemment très difficile d’arbitrer du foot. Les erreurs, ça arrive, elles font partie d’un lot global de réussite ou non, mais quand on est dans le dur, on réagit plus fort face aux erreurs qu’on peu subir. Et c’est vrai qu’il y a peut être eu une réaction excessive de notre part, à mettre en rapport avec la frustration qui était la nôtre, notamment après le match contre Marseille.

(…) Est-ce qu’on pense à recruter cet hiver ? On va déjà voir comment évoluera la situation d’ici la trêve. C’est vrai que ce n’était pas dans la feuille de route d’être là aujourd’hui, car nous avons beaucoup recruté cet été. Mais on croit toujours dans l’effectif, donc a priori non, pas de gros recrutements ; mais après, effectivement, si la situation n’évolue pas, on sera aussi pragmatique et on réfléchira. Mais cela n’est pas dans notre feuille de route actuellement. »