Yoann Riou : « J’ai été touché par ce que j’ai vu, tellement c’était nul »

Qu’il était vilain le Rennes – Bordeaux (1-0) de vendredi (12ème journée de Ligue 1) ; surtout chez les Girondins. Mais sur La Chaîne L’Équipe, autour d’un faux débat sur le côté « purge » de ce match, les intervenants ont, au moins, tenté d’en rire…

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Dominique Sévérac : « Ça a dû être dur pour faire le résumé… Je ne sais pas ce qu’il vous faut pour ne pas parler de purge. L’utilisation du ballon ; c’est à dire qu’elle était inconnue… Les joueurs avaient un objet entre les pieds et ne savaient pas quoi en faire. Bordeaux a quand même tenté 6 tirs, pour aucun cadré. C’est embêtant. Le but c’est de la mettre dedans, pour rappel, dans l’espace où il  y a le gardien. Et Rennes, ils n’ont cadré qu’une seule fois, où Costil a fait une parade, mais leur but est un contre son camp. Donc oui, c’était une purge ! Pas de jeu, pas de mouvements, pas d’enchaînements, pas de gestes techniques. Je suis désolé… »

Yoann Riou : « Oui, c’était d’une tristesse infinie ; mais je trouve que c’était touchant, c’était attachant. J’adore le football romantique, et tout ; mais là, pour la première fois de ma vie, j’ai été touché par ce que j’ai vu, tellement c’était nul. Les Rennais sont pas au mieux, c’est le bordel avec leurs dirigeants, mais ils tentent. Alors ils mettent un but sur un coup de chance, le hasard, mais au moins il y a quelque chose, tu vas jusqu’à bout. C’est laid, c’est pas beau, mais ils y ont mis leurs tripes. (…) Désolé, j’arrive vraiment pas à être méchant (rire) ! Mais j’ai quand même trouvé ça fort que Bordeaux termine à 11 vu les fautes qu’ils ont faites, les protestations, les mauvais gestes. Et offensivement, c’était le néant, il n’y avait… rien, aucune connexion entre Malcom, De Préville et Mendy. Incroyable ! »

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Mélisande Gomez : « Évidemment que c’était une purge ! Il y a eu 40 fautes, un seul tir cadré, Bordeaux c’était le néant absolu. Ils ont changé de système, mais il n’y avait rien. Pas de rythme, pas d’occasions, pas beaucoup de jeu… On est passé de Naples – Manchester City, avant-hier, qui était un très beau match, à ça… Et ça, oui, c’est une vraie purge. »

Grégory Schnieder : « On a quand même vu une équipe de Rennes qui, dans l’adversité, dans la difficulté en interne, en perdant encore 3 joueurs sur blessures et en ayant des soucis de direction, a été extrêmement cohérente et investie. J’ai vu un super match de Benjamin André, j’ai découvert le jeune James Léa-Siliki, qui a cassé la baraque, j’ai aimé cette équipe qui a su trouver des solutions sur le jugement de l’instant, à chaque fois. Ils ont été admirables de solidarité, et mine de rien on ne voit pas ça à chaque fois… Après, je veux bien défendre le match de Rennes, mais Bordeaux c’était au-delà du vide, à la limite du cauchemardesque ! C’était Halloween… »