Jocelyn Gourvennec : « Garder nos repères de jeu, mais modifier quand des joueurs sont moins bien »

Lors de sa conf’ de presse de ce jour, avant SRFC – FCGB (12ème journée de Ligue 1), Jocelyn Gourvennec a été interrogé sur un possible changement tactique.

Sa réponse, en plusieurs temps :

« Des accidents peuvent toujours arriver, comme pour nous à Amiens. On n’est pas fiers du tout de ce match, on a fauté, on le sait ; mais on ne veut pas rester éternellement sur ça. On voit aussi, avec Gérone qui a récemment battu le grand Real Madrid, que ça peut aussi arriver même aux meilleurs. En tout cas, nous, on doit rebondir, et tous ensemble, concrétiser notre bon état d’esprit en gagnant à Rennes. Le plus important, je crois, c’est que les joueurs décident de reprendre leur destin en main, de ne pas être à la merci de faits de jeu. Il faut reprendre la main, et afficher cette volonté à Rennes, vouloir reprendre les choses de manière positive.

Quand les choses ne fonctionnent pas comme vous le souhaitez, tel que c’est le cas actuellement, il faut modifier des choses, mais ne pas inventer ou tout changer. Quand vous entraînez, vous avez deux leviers de changements : soit le système et l’animation, soit les hommes dans le système, que vous gardez. Moi, aujourd’hui, je suis plus partisan d’avoir nos repères de jeu, car ils fonctionnent bien, et depuis longtemps ; mais de peut-être modifier, à la marge, des compos, quand des joueurs sont moins bien, moins en forme.

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C’est ce qui se passe en ce moment, et donc ceux qui d’habitude jouent moins doivent montrer qu’on peut compter sur eux, dans un métier concurrentiel où chacun doit être acteur dans le projet commun et donner plus. J’attends plus de tous les joueurs, sans vous citer de noms. Dans le travail au quotidien, je fais des points individuels avec eux, car c’est important, surtout quand les choses sont moins évidentes et moins fluides. Néanmoins, il n’y a pas énormément de questions à se poser : on doit simplement retrouver le fil, car on a fait des bonnes choses depuis le début.

Après, au-delà du changement de joueurs ou de système, il faut un plus. Il est évident, dans les périodes comme celle que nous vivons, qu’il faut en faire plus. La compétition, c’est d’aller au charbon, de mettre le bleu de chauffe, parce que le jeu réclame ça d’une manière générale. Et après ; mais seulement après ; vous pouvez rajouter le talent que vous avez pour faire des différences. Aujourd’hui, on a besoin d’être au taquet pour faire des résultats. On est dans une phase où il faut regagner un match, on en a besoin, on travaille pour ça. »

(Via GOLD FM)