Théo Pellenard : « Je m’entends bien avec tous, donc je peux être important dans le vestiaire »

Passeur décisif à Lyon (3-3) le weekend dernier, sur l’un de ses… 10 centres (record de la 3ème journée de Ligue 1), Théo Pellenard devrait encore jouer titulaire, ce soir, contre Troyes. En attendant qu’un nouvel arrière gauche finisse (enfin !) par arriver, le polyvalent défenseur girondin, satisfaction du début de saison alors qu’on ne l’attendait pas forcément, a été envoyé en conf’ de presse pour parler aux médias.

Ses analyses :

« Ça se passe plutôt bien. Avec la concurrence, au début, cela n’a pas été facile pour moi d’arriver à jouer, ce n’était pas donné d’avance ; mais j’ai su saisir ma chance à Angers (2-2, 1ère journée de Ligue 1). Je me tiens toujours prêt à jouer, je me prépare comme si j’allais jouer, à chaque fois, donc je sais qu’il faut continuer à faire les efforts, je ne suis pas surpris : je joue mon jeu, et les choses se font naturellement. Je suis plus expérimenté aujourd’hui ; j’ai beaucoup appris en étant prêté en L2, au Paris FC, et j’ai dû beaucoup bossé après une grosse et longue blessure ; donc je sais que je dois répéter les bons matches, pour l’équipe et pour moi. Avec le coach, nous n’avons pas eu de discours particulier, car lui comme moi on sait que je peux jouer dans l’axe ou sur le côté gauche, donc mon boulot c’est juste de répondre présent quand il me met sur le terrain : à partir de là, le discours, il n’y en a pas forcément besoin.

(…) Je suis à Bordeaux depuis 9 ans, je connais tous les jeunes qui arrivent : la génération Vada, Laborde, Prior », car nous avons gagné la Gambardella ensemble ; mais je m’entends aussi bien avec les anciens : Toulalan, Costil, Plasil. Je m’entends bien avec tout le monde, donc je pense que je peux être important dans le vestiaire. Le coach l’a vu ; mais je ne suis pas le seul, car d’autres joueurs peuvent tenir ce rôle. Il ne me tient pas vraiment à cœur ce rôle, mais j’essaye quand même de le tenir, d’aider les autres à le tenir. Après, sur le terrain, on sait pourquoi on est là. Je suis dans le même état d’esprit depuis le début, que je joue latéral gauche ou dans l’axe, ou même à un autre poste : je dois répondre présent. L’équipe a su, je pense, redorer un peu son image et se ressouder derrière un gros collectif après la claque reçue à Videton, en Coupe d’Europe. Les matches à Angers et contre Lyon, qui n’étaient pas faciles, ont fait du bien, car on a repris conscience de nos qualités, notamment mentales. On va vivre avec Videoton toute la saison, le coach nous le dit, on devra s’en souvenir, apprendre de nos erreurs ; on veut faire une meilleure saison que l’an passé, et retrouver l’Europe !«