Benoît Costil : « La ‘confrérie des gardiens’, moi je suis pour, mais ce n’est pas toujours le cas »

Dans le grand entretien qu’il a accordé, la semaine dernière, à ‘France Football‘, le nouveau gardien titulaire des Girondins, Benoît Costil, qui remplace Cédric Carrasso comme numéro 1 du poste, explique comment il voit sa relation, dans le groupe d’un club, avec les autres portiers.

 

« Il faut dire ce qui est. Quand vous parlez de la ‘confrérie des gardiens’, moi je suis pour, mais ce n’est pas toujours le cas. Un numéro 2 ne souhaite pas toujours le bien du numéro 1. Et le numéro 1 ne souhaite pas toujours le bonheur du numéro 2. Mais moi, si. Je pars du principe que ça vous retombe toujours dessus. Et puis le numéro 1 a besoin du numéro 2, comme du numéro 3. C’est ce que j’ai dit aux gars en arrivant ici : ‘On doit tous bosser ensemble, avec nos objectifs collectifs et individuels. Vous n’êtes pas mes larbins, mes pigeons. Vous devez aussi bosser pour vous. Vous avez des défis à relever, c’est important’. Des problèmes avec Cédric Carrasso ? Il ne pouvait pas y en avoir. Si ça n’avait pas été moi, ç’aurait été un autre. Je ne suis pour rien dans cette situation. On remplace tous quelqu’un, et on est tous remplacés par quelqu’un un jour ou l’autre. Je n’ai pas grand-chose à dire là-dessus, mis à part le fait que je suis honoré d’être dans la continuité de gardiens qui ont marqué l’histoire du club, comme Ulrich Ramé et Cédric. »