B. Costil : « J’ai une conception du foot où on doit passer beaucoup de temps dans l’enceinte du club »

Avant un match Bordeaux- Rennes (0-2) où il a… fauté – faisant presque oublier qu’il tenait la baraque depuis janvier 2018, après des premiers mois plutôt galères… – et où Bordeaux a sans doute oublié ses derniers (minces) espoirs européens, le gardien des Girondins de Bordeaux, Benoît Costil, avait répondu, pour le club, à des questions de fans… chinois.

En vrac, voilà quelques unes de ses réponses, à des questions plus légères :

« Comment on gère le stress ? Le stress, il est plus dur à gérer quand vous débutez votre carrière, car vous ne maîtrisez pas forcément tous les éléments. Mais au fur et à mesure de votre carrière, ça devient vite quelque chose qui fait partie de votre quotidien, qui est normal. Donc ce n’est plus du stress, mais plus de l’adrénaline. Surtout quand il y a du monde, de l’enjeu. En France, dans notre langage à nous on dit ‘qui nous fait kiffer’ (sourire).

(…) La première chose qui me vient en tête quand me parle de la Chine ? Une destination de fin de carrière. Si vous voulez, je viens en Chine en fin de carrière, je suis pas cher (rire).

(…) Si je peux montrer mes tatouages ? Attention, il y en a qui sont intimes. Si je les montre ça va choquer ! (sourire) Nan, j’rigole. Mais j’en ai quand même beaucoup. Mes deux premiers, qui ne sont pas forcément les plus beaux, c’est pour les parents… et après, c’est surtout des choses sentimentales, ou bien même des trucs qui n’ont pas forcément de définition, juste parce que j’aime bien en fait. Mais promis, si vous m’invitez en Chine, je vous ferai une séance photos où je montrerai tout (rire).

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(…) Ma ressemblance avec Olivier Giroud ? Faux ! C’est lui qui me ressemble (sourire)… Et le plus beau, c’est moi (rire) !

(…) Ma vie de famille ? Amies chinoises, je suis célibataire. Donc s’il y a une jolie chinoise fan des Girondins – mais pas trop fan de foot quand même, s’il vous plaît ! -, je suis un homme disponible. Mais pas un homme facile ! Alors je lance une annonce au peuple chinois : mec célibataire, sympa, pas trop moche… (…) Sinon, plus sérieusement, je vis seul ; donc je passe beaucoup de temps pour mon job : le foot. Le matin, entraînement, puis je rentre chez moi pour manger et je fais la sieste – très important – avant de revenir travailler en salle tous les après-midi. J’ai une conception du foot où, pour moi, on doit passer beaucoup de temps dans l’enceinte du club, ou parfois en dehors, en étant tout le temps dans le travail. Mais ça ne m’empêche pas de m’accorder aussi des moments de plaisir car je trouve que c’est indispensable. Se vider la tête, c’est important. Mais je sais le faire…

(…) Les jeux-vidéos ? Je suis de la génération Playstation, mais je ne suis pas du tout dans ce délire-là, des FIFA ou PES. Je préfère les trucs entre amis, conviviaux, que de me caler seul devant une console. Mais j’ai été accro à un seul jeu-vidéo, auquel je joue un peu moins car j’ai du mal à le lâcher et que je ne veux pas m’endormir à 3-4 heures du matin, c’est Football Manager. Là, je vous assure que je suis vraiment un grand coach… Parfois, quand un transfert n’arrive pas à se faire, je peux vous dire qu’il y a des investisseurs qui arrivent de nulle part, et mon budget est blindé ! (sourire) A une époque, j’avais fait venir Neymar et Cavani à Sedan, c’est pour vous dire comment je peux être puissant. »