Premier gros coup de gueule de JLT

Forcément moins positif qu’avant la rencontre, le président bordelais Jean-Louis Triaud a, déjà, poussé un gros coup de gueule après la défaite des Girondins à domicile contre Reims hier. Comme les saisons d’avant, il s’en prend aux joueurs et remet en cause motivation, engagement et état d’esprit. Bref, on connait par cœur la chanson, malheureusement…

« Ce qui aurait pu être pire, c’est si on avait fait un grand match et qu’on avait été battus. On aurait alors eu des regrets mais là, il n’y a aucuns regret à avoir. Reims a gagné et a quand même mérité sa victoire même si le gardien nous avait fait un cadeau. On n’a pas su en profiter. J’ai vu une équipe sans inspiration, sans âme, sans tonus. Les deux matches européens contre Larnaca avaient été des avertissements, Là, c’est pire, c’est une punition.

(…) Je ne sais pas si Bordeaux est prêt, je me pose des questions. Je trouve qu’on a joué sur un train de sénateur, sans envie, sans accélération, sans pressing, sans volonté de s’imposer, de faire mal. On est un peu spectateur sur ce match. On joue les ballons qu’on peut grappiller mais on tombe sur une équipe contre qui on perdait tous les ballons tout de suite dès qu’elle jouait en avançant. On a été mauvais, voilà. Ça recommence comme avant avec des points perdus contre les petits clubs, mais j’espère que ça ne va pas durer. Il faut se forcer, être agressif, compact et jouer plus haut. Même si on sait qu’on perdra d’autres matches malgré tout… On mène quand même 1-0, ce résultat est inadmissible, tout comme le comportement de notre défense. Quand on a 1 mètre d’avance sur l’adversaire on ne trottine pas pour attaquer le ballon. C’est incroyable ! Il y a eu des coup dur avec les blessures, mais ça n’explique pas tout. Moi, le seul que j’ai vu se battre c’est Poko. Les autres glandaient…

(…) Je pense que les joueurs se sont dits les choses eux mêmes. Si je pouvais faire quelque chose, je leur remontrerais tout le match : cette purge d’une heure et demi, qu’ils revoient ce qu’ils ont fait. »