Dugarry : « Je n’ai pas de rapports avec les Girondins. Pourquoi ? Il faut obligatoirement en avoir ? »

Hier soir, dans « Le Vestiaire » (SFR Sport), Christophe Dugarry a été interrogé, un peu sur le ton de la plaisanterie, concernant ses relations avec son « club de cœur » des Girondins de Bordeaux, avec qui on le sait fâché depuis pas mal de temps, comme en témoignent sa réponse, ainsi que son attitude (ton et comportement) quand il en parle. La tension est palpable…
« Le stade (il souffle) ? Depuis que je suis parti, je n’y vais jamais trop… Pourquoi faire ? J’y suis allé beaucoup quand il y avait Laurent Blanc en entraîneur, avec Gourcuff sur le terrain, et que ça marchait très, très bien, parce que je me régalais à les voir ces matches-là. Depuis, vu que je ne prends pas beaucoup de plaisir… J’y suis allé quelques fois pour commenter et une ou deux fois avec mes enfants qui voulaient aller voir le match. Moi, j’aime le foot ! Bordeaux, Marseille, Paris, je m’en fous ! Je veux juste voir du beau football, et à partir du moment où le jeu proposé ne me plait pas, ou ne plait plus depuis que les Gourcuff, Diarra, Chamakh sont partis… Et bien je vais beaucoup moins au stade. De toute façon, si je veux y aller, je paye ma place, comme tout le monde, et voilà. Moi, je ne demande jamais rien, car en général ça te coute deux fois plus cher après. Donc j’évite de demander…
La gestion du club ? Nan, c’est bon… (rires) J’ai dit tout ce que j’avais à dire, je ne dis plus rien maintenant. C’est bon, next… Mes rapports avec le club ? Je n’en ai pas. Mais pourquoi ? Il faut obligatoirement en avoir ? Moi je donne mon avis sur le foot, je sais comment ça se passe au club car je connais des gens qui sont à l’intérieur du club, donc je sais. Contrairement à Paris, les choses n’ont pas énormément changé depuis que je suis parti de Bordeaux, donc voilà… Mais si j’évite d’y aller ; et je pourrais le faire, par simple plaisir, pour voir les équipes de jeunes, dont celle où joue l’un de mes fils ; c’est aussi parce qu’on va se dire ‘Ah oui, mais il veut travailler dans le club, il cherche un poste !’. Ils l’ont déjà presque tous dit. Je me souviens que Francis Gillot disait ça, comme quoi je voulais Zidane entraîneur pour être son directeur sportif. Comme si Zidane avait besoin de moi s’il voulait aller entraîner les Girondins de Bordeaux… Donc voilà, comme ils ont tous tellement peur pour leur poste, leurs privilèges, de ci et de ça, moi je reste à l’écart et ça me convient très bien. Je n’ai pas de rapports avec le club.

(…) Je joue encore un peu au foot, oui, mais en salle. En 5 contre 5. Sur les grands terrains, je ne peux plus. Et surtout, je n’ai plus envie ! Je pense que je pourrais, mais ça ne m’amuse absolument plus. En salle, dans les petits espaces, on peut jouer techniquement, le ballon reste dans les pieds, alors qu’à 11 il faut courir… Et le ballon, on nous l’envoie en profondeur, il faut y aller, se replacer. Non ! »