Les journalistes rennais, entre optimisme, doutes et convictions sur le cas Gourcuff

Dans le numéro d’hier (mardi 30 juin) de l’émission de TVR 35 Bretgane « Pleine Lucarne », consacrée à l’actualité du Stade Rennais, l’animateur Vincent Simonneaux recevait les journalistes locaux Nicolas Carnec (Ouest France), Christophe Penven et Pierre Lecomte (TVR), mais aussi Jérémy Goujon (20 Minutes) et Cédric Guillou (France Bleu Armorique).

Pendant 25 minutes, le mercato du SRFC a été disséqué en détails. Les recrues (déjà 5), les départs enregistrés et à venir, la reprise de l’entraînement, qui avait eu lieu la veille, et le discours de début de saison du coach Philippe Montanier ont fait réagir. Évidemment, il a bien fallu que le dossier du grand retour de Yoann Gourcuff vienne aussi sur la table (à partir de 16.20 dans la vidéo en fin de brève). Voici une retranscription des échanges sur le sujet.

Simonneaux (après la présentation du dernier arrivé, l’attaquant Giovanni Sio) : « Alors quid de Gourcuff ? Voilà. Tout le monde attend. Viendra ? Viendra pas ? On en est où ? Je suis sûr que vous avez des infos… Allez, ne vous battez pas (le plateau est silencieux NDLR). Jérémy Goujon, on commence par vous ! »

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Goujon : « Si on se mouille aujourd’hui et que ça ne se fait pas ensuite… Mais bon, c’est la dernière de la saison pour moi. A priori, c’est fait pour Yoann. Je le dis, allez. Oui, c’est fait ! »

Simonneaux (qui avait vivement exhorté Goujon à « se mouiller ») : « Vous êtes plus dubitatif Nicolas Carnec… Personne n’a l’air trop convaincu en fait et nous sommes tous un peu confus en tout cas. »

Carnec : « Ce n’est pas compliqué, il a eu une proposition du Stade Rennais – il en a eu d’autres aussi -. Un an. Je trouve ça très réfléchi et très carré. Mais il n’a toujours pas répondu alors que ça fait quand même 6 semaines que ça discute. Il y a un long temps de maturation qui est pris et je me demande si ça ne va pas agacer Rennes, qui va mettre une deadline à sa décision de venir ou pas, car il y a une saison à préparer. »

Lecomte : « Pour connaître assez bien les Gourcuff, père et fils, je peux dire que les grandes décisions se prennent dans le Morbihan, à Lorient, en famille. Le fait que Yoann ait reçu Montanier là-bas, chez lui, et Silvestre aussi, je pense que ça nous donne quand même une petite indication. »

Simonneaux : « Il ne faudrait pas non plus que Monaco nous refasse le coup de Toulalan, qui devait venir à Rennes. Et puis au final… »

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Carnec : « J’aurais tendance à penser l’inverse de Pierre par rapport à ça. A un moment, il faut faire des choix. »

Penven : « Moi je suis optimiste sur le cas Gourcuff »

Simonneaux : « Et vous Cédric Guillou ? »

Guillou : « Moi aussi. Mais j’espère surtout sa venue car ça reste tout de même un joueur exceptionnel. Pour la campagne d’abonnements ce serait parfait, mais aussi pour le foot. Même en marchant, il est bon… Il a du charisme, de la classe. Indiscutablement. »

Simonneaux : « Sportivement, vous le prenez tous ? (Un oui général se fait très chaotiquement entendre) »

Lecomte : « Même s’il ne fait qu’une vingtaine de matches, une demi-saison, comme à Lyon, il faudra l’accepter. »

Simonneaux : « Donc, la réponse doit arriver vite. Il ne faut pas attendre. »

Carnec : « Je ne suis pas sûr que ça arrive si vite que ça… Même si ça peut se débloquer en 45 secondes. Il suffit qu’il le décide. »