Un investisseur indien prêt à racheter les Girondins ?

Revenue sur la table ces derniers mois, la rumeur d’une vente prochaine du FC Girondins de Bordeaux par M6, qui n’y serait probablement pas fermé dans l’idée, refait soudainement surface.

Et contrairement à toutes les spéculations effectuées, ce n’est pas un Chinois qui serait intéressé, mais bien un… Indien. A en croire Le Parisien, l’homme d’affaires Mehul Thakur a adressé une lettre d’intention à la banque Rothschild, détentrice d’un mandat de vente pour les Girondins. Des discussions auraient déjà été entamées entre les différentes parties et le coût du rachat pourrait s’élever à 50 millions d’euros (somme comprenant le passif à absorber).

Vivement intéressé selon Le Parisien, Thakur, qui a fait fortune dans l’immobilier, serait ainsi prêt à s’engager de façon vraiment très significative en Gironde, en rachetant également le centre d’entraînement du Haillan, mais aussi des vignobles dans le domaine bordelais, qui n’est évidemment pas réputé et apprécié qu’en Chine. Un conseiller de l’ancien président français Nicolas Sarkozy, Sébastien Proto, ainsi qu’un collaborateur proche du maire de Bordeaux Alain Juppé; Gilles Boyer, coordonneraient les choses en coulisses pour que la transaction se fasse du mieux possible et les à côtés allant avec également.

Pour rappel, voici ce que le dirigeant d’M6 Nicolas de Tavernost déclarait au Journal du Dimanche il y  a 3 mois :

« Cela fait partie du métier des banques de solliciter les gens, mais nous n’avons donné aucun mandat à qui que ce soit pour les Girondins, qui ne sont pas à vendre. Nous venons d’ailleurs d’investir pour permettre les arrivées de Chantôme et Thelin au mercato d’hiver. (…) Si on trouve quelqu’un capable d’aller défier le PSG et les Qataris, on ne serait pas idiots non plus… On n’est pas opposé à un projet de reprise solide qui n’abîmerait pas le travail accompli, notamment pour la formation et le nouveau stade (inauguré à la fin mai lors de la dernière journée du championnat). Il n’est pas question de céder le club pour un projet aléatoire, pas sérieux ou sans ambition. On laisse la porte ouverte mais il n’y a actuellement rien sur la table. »

(…) Bordeaux, qui représente à peine 5% de nos activités, n’est aujourd’hui pas indispensable au fonctionnement de M6. Il faut serrer les dents. Mais on va remettre le club à l’endroit d’ici une saison et demie grâce aux recettes du nouveau stade et aux prochains droits TV qui prévoient une augmentation de 20% à performance équivalente. Je souhaite que les Girondins s’autosuffisent. »