Pallois : « Plus de différence à faire entre les matches à domicile et ceux à l’extérieur »

Tout comme Damien Da Silva à Caen, Bordeaux possède dans ses rangs un joueur originaire de chez l’adversaire : en l’occurrence Nicolas Pallois, passé par le centre de formation du Stade Malherbe. Mais le Normand de naissance ne fait pas trop de sentiments avant de retourner chez lui…

« Contre Reims comme à Rennes, on pouvait prendre un peu plus de points, mais on a laissé filer bien des occasions. La possession y était, les duels aussi, il manquait juste le petit but qui fait la différence. Sur l’action du but rémois, c’est mon joueur qui marque (Gaëtan Charbonnier) donc on va dire que je suis le responsable… J’essaye de gagner tous mes duels, mais je ne peux pas vraiment tous les gagner. C’est le foot, à nous de travailler pour ne plus encaisser de buts comme ça lors des prochaines semaines. (…) Désormais, je pense qu’il n’y a plus de différence à faire entre les matches à domicile et ceux à l’extérieur. On doit aller chercher les points, même si on sait que Caen est sur une très bonne série avec des très gros matches ces dernières semaines. Il faudra une victoire là-bas en Normandie. Ça va me faire plaisir de la retrouver. Devant nous, les équipes font des matches nuls aussi, donc on sait qu’on reste à 1 ou 2 point(s) et que tout est possible. On doit encore jouer Paris, Marseille ou Lyon et il faudra prendre des points.

(…) Emiliano Sala est un joueur qui ne lâche rien, comme il l’avait déjà démontré l’année dernière avec moi à Niort. Cette année, à Bordeaux, il a continué de bosser avant d’être prêté à Caen où il a retrouvé la réussite de la saison dernière donc qu’il continue… A Niort, les ballons d’attaques étaient tous sur lui et on jouait pour lui, alors qu’à Bordeaux on passe plus sur les côtés. Ça reste un jeune joueur qui doit progresser et prouver à chaque entraînement, à chaque match, mais il a un énorme potentiel et voir qu’il a su marquer à Paris, à Marseille, c’est bien pour la suite. Dans le vestiaire, il était avec Diego Rolan et Mariano, les autres Sud-Américains, comme moi aussi un peu, donc on avait une bonne complicité. (…) L1 et L2 c’est un niveau différent donc il faut s’adapter. Dans les 30 derniers mètres, offensivement comme défensivement, ça va plus vite. Il a le temps pour encore s’y faire, marquer des buts et enchaîner les matches comme moi j’ai eu la chance de vite jouer et d’enchaîner tous les matches comme titulaire. »