Juppé : « De bonnes nouvelles dans les prochains jours » pour le naming

Évoqué en début d’année par Jean-Louis Triaud, l’enjeu du naming de ce qui ne devrait plus s’appeler très longtemps « Nouveau Stade de Bordeaux » revient sur la table. Sous peine de devoir assumer un échec dans cette tâche qui est de leur ressort, le groupement des constructeurs Vinci – Fayat ainsi que la société Stade Bordeaux Atlantique, chargée de l’exploitation de l’enceinte, ont encore jusqu’au 30 avril, date de la livraison du produit final pour enfin trouver une grande entreprise privée qui accepterait de mettre 3.9 millions d’euros par an pendant au moins 10 ans, donnant ainsi son nom à la future maison des Girondins de Bordeaux, financée via un mode de partenariat public privé (PPP) qui ne cesse de faire débat…

Selon France Bleu, l’avionneur Dassault aurait été sondé mais aurait refusé et les secteurs de la finance, des compagnies aériennes ou bien encore de l’industrie sont ciblés en priorité. Par ailleurs, Alain Juppé, le maire UMP de Bordeaux, et Matthieu Rouveyre, l’élu socialiste municipal et opposant de la première heure au projet du Nouveau Stade et du PPP, se sont exprimés sur le dossier du naming.

Juppé : « Nous avons bien progressé dans la conclusion d’un accord avec les financeurs, donc je pense vraiment qu’on aura de bonnes nouvelles dans les prochains jours. Cela va nous permettre de réaliser de substantielles économies sur le projet initial. J’avais évoqué le chiffre de 1 million d’euros par an, pendant 30 ans, donc vous voyez, c’est considérable. »

Rouveyre : « C’est assez curieux qu’à quelques semaines de l’inauguration, on n’ait toujours pas d’entreprise qui se manifeste pour donner son nom au stade. Si jamais le maire de Bordeaux renonçait à se prévaloir des clauses du contrat et acceptait de donner au stade le nom d’un personnage public (comme à Lille avec Pierre Mauroy), il renoncerait par la même occasion, à environ 2 millions et demi d’euros de revenus par an, pendant 30 ans. »

A en croire Cédric Girard, directeur markéting de Vinci Stadium, les retombées médiatiques pour le nameur du Nouveau Stade de Bordeaux seraient de l’ordre de 15 millions d’euros.