Ben Khalfallah : « Je ne cache pas que j’ai envie de retrouver la Ligue 1 »

Encore sous contrat pour un an avec l’ESTAC, club entraîné par l’ancien formateur bordelais Jean-Marc Furlan, Fahid Ben Khalfallah (31 ans) avouait il y a deux semaines, dans les colonnes de l’Est Éclair, que rester à Troyes, en Ligue 2, n’était pas sa priorité. En effet, l’ancien de Caen, Valenciennes et du FCGB espère séduire une équipe de L1, après 6 mois, positifs sur un plan personnel, à l’échelon inférieur mais non couronnés d’une montée en laquelle il croyait. Ainsi, FBK, séparé de sa famille qui est restée à Bordeaux, est clair : il n’est prêt à rester dans l’Aube que si la montée est l’objectif affirmé et que les moyens y sont mis.

« J’ai signé à Troyes pour retrouver les terrains, le plaisir de jouer, que j’avais perdu les mois précédents à Bordeaux. Je cherchais à renouer le fil avec un coach, un staff technique. Tout cela, je l’ai trouvé ici. Je suis aussi, et surtout, venu pour aider le club à retrouver la Ligue 1. Au début, tout s’est bien passé. Les beaux matches se sont enchaînés : Caen, Lens, Nancy, Lyon en Coupe de la Ligue… Lorsque la montée s’est envolée, après les défaites face à Créteil et Brest, mentalement, cela s’est compliqué… (…) Ce n’est pas que j’ai baissé le pied, mais c’était moins évident. J’étais venu pour un objectif précis, la montée en L1. Une fois cet objectif hors d’atteinte, la fin de la saison était simplement devenue moins intéressante… »

« J’ai un accord avec le club. C’était d’ailleurs clair depuis le départ. Je ne cache pas que j’ai envie de retrouver la Ligue 1. La L1, c’est autre chose, un autre monde. J’ai quelques contacts, mais rien de bien précis. Je laisse mon agent travailler, je lui fais entière confiance. Il m’avisera quand il y aura quelque chose de très concret à me proposer. »

« Quoi qu’il arrive, ici, en stage, je travaille pour moi. La préparation foncière est la période la plus importante de la saison ; un moment que je n’aime pas, c’est vrai. On court tout le temps… Que je sois ici ou ailleurs, il faut que je me prépare. Si je pars, il faut que je sois le plus en forme possible. Et si je reste, je serai prêt à débuter la saison. Est-ce que je me vois refaire une année ici pendant que ma femme et ma petite fille restent à Bordeaux ? Je n’en sais rien. Nous n’avons pas encore parlé de ça, tant de choses peuvent changer d’ici au 31 août… Et puis, je ne vais pas les faire déménager pour rien. Je sais la qualité de vie qu’elles ont à Bordeaux, sachant que ma compagne travaille… Si je reste, je n’accepterai pas d’entendre parler de la 5ème ou de la 6ème place. Si je porte le maillot troyen cette saison, ce sera pour viser la montée, finir premier. J’ai découvert à Troyes un groupe intéressant, un coach à l’écoute, le plaisir de jouer… Tout ce que je cherchais (NDLR : sauf la Ligue 1). Si je dois rester, je serai à 2000 % troyen. »