Sertic : « Si j’avais l’explication… »

Ce lundi, Grégory Sertic était l’invité, en direct et en studio, de Girondins Analyse (podcast à écouter ICI) pour répondre aux questions des animateurs et des supporters. Le milieu relayeur du FCGB a, d’abord, tenté d’expliquer les raisons pour lesquelles les Girondins n’arrivaient pas à tenir un résultat une fois qu’ils menaient au score, notamment en fin de match :

« Si j’avais l’explication, je vous la donnerais. Je pense que c’est inconscient. Tu marques le but qui te fait du bien, puis tu recules pour ne pas en prendre. Mais quand tu défends trop bas, trop près de ton gardien, c’est là que les actions dangereuses arrivent. Cela nous arrive plusieurs fois, contre Lyon le scénario a même été catastrophique. (…) C’est la faute de tout un collectif. Les défenseurs doivent peut-être être plus haut et les attaquants doivent garder le ballon sur les dégagements. Si ça fait le boomerang et que ça part, puis que ça revient une fois, deux fois, trop fois, nos défenseurs ne vont plus monter, sinon ils se font prendre dans le dos. Donc ils reculent. Le problème est peut-être là aujourd’hui, on doit garder plus le ballon, avoir plus la possession. (…) Je ne sais pas si c’est un manque d’expérience, car d’autres équipes en France ont aussi des jeunes et arrivent à le faire. Sur certains matches on le fait, donc pourquoi pas à chaque fois ?

(…) C’est tout le temps des petites erreurs personnelles à chaque fois. Soit devant on ne presse pas assez bien et on perd le ballon, soir l’erreur est derrière. Après, le haut niveau se joue à des détails. (…) Prendre des buts en fin de matches, ce n’est pas voulu. On aimerait gagner en marquant 3 ou 4 buts et en prenant du plaisir avec les supporters. Mais inconsciemment on pense au match d’avant et on se bloque. (…) A la fin du match, sur certains coups de pieds arrêtés, les défenseurs sont probablement cramés et ne montent pas au cas où il faudrait garder leur tête et leur énergie pour un sprint défensif. Mais sinon, quand je tire les coups de pieds arrêtés, les grands montent pour aller au casque. Des buts sur coups de pieds arrêtés on en a marqué et on en marquera encore. »