Hoarau croit pouvoir s’entendre sur le terrain avec Diabaté

Au cours des première et deuxième parties de l’interview interactive où il répond aux questions des supporters pour le site officiel du club, l’attaquant bordelais Guillaume Hoarau a, plusieurs fois, abordé le thème de son entente dans le jeu avec Cheick Diabaté , l’autre « grand » du compartiment offensif aquitain :

« Bien sûr ! Nous pouvons faire de belles choses. J’ai connu Cheick lorsque je jouais à Paris. Il a beaucoup progressé et il a une marge de manœuvre encore importante. Nous avons le même gabarit mais pas forcément le même profil. Notre style de jeu est différent, nous pouvons être complémentaires. Nous avons à côté de nous des joueurs rapides qui peuvent prendre la profondeur. Nous devons servir de point de fixation afin d’embêter les défenseurs au maximum. Surtout, nous devons marquer, nous n’aurons pas d’excuse. Nous avons envie de travailler ensemble, nous discutons beaucoup depuis mon arrivée. J’espère que ça va le faire. »
« Il faut une animation offensive et un collectif bien rôdés. Dans le football, il faut du mouvement. Tout le monde adore le jeu d’une équipe comme Barcelone. Techniquement, ils sont au-dessus mais les mecs, ils courent ! C’est le plus important dans le foot. Il faut bien connaître ses partenaires et Cheick, j’apprends encore à le découvrir. Il n’y aura pas de problème, ça va marcher. »
« Sur les centres, j’aimerais que toute l’équipe soit dans la surface ! Le dispositif importe peu. Comme on le sait, c’est l’animation de l’équipe qui est le plus important. Je vais encore parler de Paris car c’est tout frais mais on peut prendre l’exemple de Blaise Matuidi. Il a énormément progressé car il se projette énormément vers l’avant. Il marque des buts. C’est le job des attaquants mais quand on voit qu’il y a du renfort, que les mecs poussent derrière toi, c’est beaucoup plus facile. Si je dois choisir, je préfère qu’on soit deux devant. J’aime bien décrocher, venir chercher le ballon. C’est aussi quelque chose qu’on a pu me reprocher car je n’étais pas dans la surface. C’est plus facile avec un autre attaquant à côté de toi. Tu as de l’aide, tout simplement mais je n’ai pas vraiment de préférence. »