Gillot : « Retenir la solidarité, le sérieux »

« Y’a un mort ou quoi ? Vous faites la gueule, non ? » Quand Francis Gillot commence ainsi sa conférence de presse d’après match, dans les travées du Roudourou, le ton est donnée d’entrée.

« On est satisfaits, mais fatigués aussi. La manière n’a été là qu’une seule mi-temps. On aurait pu faire la différence et le break avec Mariano sur sa grosse occasion… La deuxième période ça a été la guerre des tranchées. Avec l’expulsion à la 50ème on a subi, la fatigue s’est accumulée, le terrain était gras, on a eu aucune occasion. Il faut cependant retenir la solidarité, le sérieux et la confirmation qu’on pouvait faire des bons résultats.

Par rapport à Nice (la précédente victoire à l’extérieur NDLR) j’ai trouvé la manière moins bonne, le déchet technique plus présent, mais c’est la fin d’année, certains joueurs piochent car on a une ossature de joueurs qui jouent constamment. Heureusement que nous avons 4 jours pour récupérer avant le match contre Lille. C’est mieux que 3.

On a maintenant 3 matches pour confirmer qu’on peut revenir embêter les 4-5 premiers ou pour retourner dans le milieu voire le bas du tableau si on ne prend pas les points. C’est plus motivant ça c’est sûr, il y a moins de stress, plus de confiance de la part de ceux qui n’étaient pas à 100% au début de saison quand on était mal classé.

Le foot, c’est une histoire de confiance et on a su inverser la tendance. Sur les 10-11 derniers matches de championnat nous n’avons perdu qu’une fois, face à Nantes et contre le cours du jeu. Ça veut dire que la réussite est là. Il y a 2-3 mois ce match là contre Guingamp on le perd ou on fait nul. Il y a eu beaucoup de ballons devant le but en fin de match, c’est pour ça que je fais rentrer Marc Planus pour amener de la densité dans l’axe. Heureusement qu’on a pu tous les dégager à chaque fois. »

NB : Retranscription faite par nos soins.