Benoît Costil : « Ce qu’il me manque dans ma carrière ? Un trophée. Pas individuel, mais collectif… »

A nouveau dans son entretien de mardi dernier, à France Football, le nouveau numéro 1 (dans les buts et sur le maillot) des Girondins, Benoît Costil, exprime une fois de plus sa sympathie pour le Stade Rennais, son club de 2011 à mai dernier. Celui qui a choisi de rejoindre Bordeaux, à 30 ans, pour jouer l’Europe et franchir un palier, admet bien avoir eu quelques soucis, en interne, avec le club breton, où il n’a pas prolongé, mais sans que cela ternisse son image du SRFC.

« Je ne changerais rien à ma carrière, rien à tous mes choix, car je les assume pleinement. Dans tout ce que j’ai fait, j’ai été honnête, avec les gens ou les clubs que j’ai pu connaître. Quand je suis parti des clubs, ça m’a toujours fait un pincement au cœur. CA veut dire que j’y ai tout donné et laissé un bon souvenir. A Rennes, j’avais reçu une proposition de prolongation équivalente à celle que j’avais, voire inférieure. Du coup, j’ai estimé qu’il n’y avait pas beaucoup de considération. Voilà. Mais ce sont des aléas qui existent dans le foot. Ça ne m’ pas empêché de faire une bonne saison et de continuer à aimer ce club, à mouiller le maillot et à tout donner comme j’ai pu le faire pendant six ans. Un club ne se limite pas à un ou deux personnes. Donc, l’attachement que j’ai pour le Stade Rennais, pour cette région, pour cette ville, n’a pas été abîmé par ce petit aléa, ni par ces personnes. En plus, à l’époque, il y a un an, Chirstian Gourcuff est arrivé et a changé énormément de choses. Si j’en dis le plus grand bien, c’est que je le pense. J’avais déjà une idée du coach qu’il était, par sa réputation et ce qu’on m’en avait dit, et dès les premières séances j’ai complètement été absorbé par ses principes, sa façon de voir le foot, sa méthode de travail, sa passion et l’homme qu’il est. Pour moi, c’est un top entraîneur et un grand homme aussi.

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Girondins.com/Dominique LE LANN

(…) Mon dernier match à Rennes a été un moment inoubliable pour moi, avec tout ce qui s’est passé, ces au revoir, pour ne pas dire ces adieux… Je pense que Christophe Revel (entraîneur des gardiens du SRFC, NDLR) l’a vécu comme moi. Ça ne pouvait pas se terminer de plus belle manière et je ne serai jamais assez reconnaissant envers le club, les supporters et Christophe de m’avoir fait vivre ce moment.

(…) Ce qu’il me manque dans ma carrière ? Un trophée. Pas individuel, comme j’en ai déjà eus, mais collectif. J’en ai été tellement proche avec Rennes… Pendant mes trois premières saisons, on fait une demi-finale de Coupe de France contre Quevilly, puis on perd une finale de Coupe de la Ligue contre Saint-Étienne, puis une autre finale de Coupe de France contre le Guingamp du coach Gourvennec. Plus la finale de l’Euro 2016 avec la France. J’aimerais connaître ce bonheur de vivre une joie collective. »