Aulas : « Des raisons structurelles… »

Si le Lyon – Bordeaux de ce dimanche soir, affiche de la 10ème journée de Ligue 1, diffusée à 21 heures sur Canal +, n’opposera que le 14ème au 15ème de l’actuel championnat de France, le président de l’Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, qui continue de défendre la valeur de ce choc et le standing des deux clubs. Même si, bien sûr, il se soucie davantage de celui du club rhodanien :

« Oui, il y a une perte de standing du fait de ne pas être en Ligue des Champions, mais il y a des raisons structurelles au fait que Lyon et Bordeaux ne soient pas au sommet. On s’est en position de respecter le fair-play financier. On est plutôt des bons européens par rapport à d’autres. »

En bon termes avec son homologue bordelais Jean-Louis Triaud malgré la rivalité qui oppose leurs deux clubs depuis bientôt 15 ans, « JMA » aura sans doute apprécié le soutien de « JLT » sur le plateau du Canal Football Club dimanche dernier. Pour rappel, le dirigeant girondin déclarait  :

« Je respecte tous les avis mais je m’inscris en faux quand on dit qu’il n’y a pas de résultats. C’est le deuxième palmarès français sur vingt ans. Il y a des passages à vide, on le sait. Là, on a besoin d’équilibrer nos comptes, c’est la priorité.  On n’est pas les seuls à avoir cette stratégie. Quand je vois que Jean-Michel Aulas est chahuté à Lyon, alors qu’il a gagné sept titres d’affilée, c’est scandaleux »

Dans le France Football de cette semaine, d’où est tirée la première déclaration d’Aulas, le boss de l’OL depuis 25 ans termine par une de ses traditionnelles provocations affirmant que Lyon – Bordeaux sera peut-être le prochain 1/4 de finale de la League Europa, où le FCGB et les Gones sont les seuls représentants français cette saison… et sont, Bordeaux plus que Lyon, bien mal partis pour, déjà, sortir des poules !

Sur RMC, il en a remis une couche aujourd’hui, mettant Lyon et Bordeaux dans le même panier et prédisant leur retour dans le premier tiers du classement :

« Il ne faut pas s’affoler, rester sûrs des choix qui sont faits. Le début de championnat est très serré. Il faut se garder de tirer des conclusions. Je pense qu’à la fin décembre on verra que Bordeaux et Lyon sont des équipes sur qui on pourra compter. Surtout, elles sont dans le fair-play financier. Elles ont la certitude d’être là dans deux ans. Ce qui est important, c’est de voir leur capacité à vite se retrouver dans les places européennes dans les prochaines semaines. »