Fernando Cavenaghi : « Mon genou n’est jamais revenu à 100% et tout a démarré à Bordeaux »

Lors d’un interview donnée sur lanacion.com, Fernando Cavenaghi est revenu, en quelques mots, sur les coups durs qu’il a pu vivre aux Girondins de Bordeaux. Lui qui fut gravement blessé, en mars 2009, avoue ne s’en être jamais vraiment remis : 

« Mon genou n’est jamais revenu à 100% et, en fait, cela a démarré à Bordeaux, lors de ma grosse blessure en mars 2009 [suite à un contact avec Cédric Carrasso, alors gardien de but du Toulouse FC]. Mon corps n’a alors jamais été à 100%. A l’époque, j’étais le meilleur buteur de Bordeaux, qui allait remporter le titre de champion. J’étais en lice pour le titre de meilleur étranger de Ligue 1, en concurrence avec Juninho de Lyon et je me battais contre André-Pierre Gignac (Toulouse FC) et Karim Benzema (OL) pour le titre de meilleur buteur… Cette blessure, rupture des ligaments croisés, m’a fait rater les 12 derniers matchs de championnat et je n’ai jamais pu revenir à 100%. Telle est la réalité… Mon genou me fait encore mal aujourd’hui.

(…) Je suis désormais un ancien joueur. Si vous ne pouvez plus courir, il est temps d’assumer d’être à la retraite. Mais ce n’est pas facile lorsque vous avez fait ça toute votre vie, quelque chose que vous aimiez tellement, pour laquelle vous vous êtes investis, votre passion… Cela se termine d’un coup, je vous assure que ce n’est pas facile. Mais je savais qu’à un moment, ça viendrait. Personne ne joue éternellement. Sincèrement, j’aurais voulu continuer encore un peu. J’évoluais à Chypre, j’ai connu une dernière année exceptionnelle, mais ma blessure en avril a fait que je n’ai pas pu revenir. J’ai pourtant essayé, de toutes les manières, après l’opération, j’avais 8 mois de convalescence, mais en vain… C’est pour ça que la retraite, vu ma situation, était plus facile à accepter, car je savais que je ne pouvais plus jouer. Et même si je m’étais dit ‘Je veux jouer’… J’ai vérifié en allant courir, et c’était évident que je ne pouvais plus. »

De quoi nourrir des regrets pour l’ancien attaquant des Girondins, qui fête son jubilé aujourd’hui-même