Stéphane Martin et Lukas Lerager décrivent le style de jeu et racontent la venue du milieu danois

Au Haillan hier, pour passer sa visite médicale, puis signer son contrat de 4 ans et être présenté à la presse, le milieu danois Lukas Lerager, nouveau joueur bordelais, a parlé de… lui. Présent à ses côtés, Stéphane Martin, président bordelais, a aussi décrit l’ex élément de Zulte Waregem (Belgique), acheté pour un peu moins de 4M€. Reprenant le N°19 de Nicolas Maurice-Belay, il sera le 5ème danois à porter le maillot du FCGB.

LERAGER :  « J’ai commencé à jouer au football à l’âge de 4 ans, puis je suis resté 16 ans dans mon premier club, à Copenhague. Ensuite, j’ai rejoint Viborg, puis Waregem, en Belgique, et j’arrive ici, à Bordeaux, après un an là-bas. Ça prouve que, dans le football, tout va très vite, donc il faut savoir garder les pieds sur terre, prendre les bonnes décisions. Moi, je suis quelqu’un de calme, j’avance jour après jour. En tout cas, je suis très content de savoir que des bons clubs comme Bordeaux m’ont remarqué et ont suivi mon parcours pour me recruter. Mon jeu ? Je suis un joueur d’équipe, j’aime beaucoup courir sur un terrain, m’impliquer, lutter pour les autres. J’aime aussi avoir le ballon, avancer, autant que défendre. En fait, je me décrirais plutôt comme un milieu à la fois offensif et défensif, polyvalent donc.

En venant ici, je sais que Bordeaux est un club important. J’avais déjà vu jouer Bordeaux, mais j’ai commencé à bien plus m’y intéresser depuis que j’ai su qu’ils s’intéressaient à moi. Bordeaux était le premier club qui s’est intéressé à moi, ce qui est vraiment un élément important pour moi, dans mon choix, par rapport au projet du club et à ma carrière. J’ai aussi pu parler de Bordeaux avec Martin Braithwaite, en sélection du Danemark. Il joue à Toulouse, mais il n’a eu que des choses positives à me dire concernant ce club. Il m’a aussi dit que la ville était très agréable, très belle et que le coach était très bien. Aussi, quand j’ai parlé de Bordeaux au Danemark, tout le monde m’a parlé tout de suite de vin, en me disant que c’était un endroit fabuleux. Donc je suis impatient de m’installer ici et de jouer. »

MARTIN : « Je crois que Bordeaux est toujours ambitieux avec les mercatos. On fait au cas par cas, petit à petit, selon les opportunités, les moyens, et en fonction aussi des ventes qu’on peut réaliser… On l’avait déjà dit pour Benoît Costil. On sait déjà que financièrement on ne peut pas lutter avec les meilleurs sur le marché, donc on essaye d’être plus malins, on a une cellule de recrutement qui travaille tout au long de l’année, dans le monde entier, et qui peut repérer des bons joueurs en amont, qui correspondent bien au style de jeu de l’équipe. Je pense qu’on est aussi un club attractif, une ville attractive, on a un bon coach aussi : Jocelyn Gourvennec, qui a été remarqué par son travail ces derniers temps, que les joueurs apprécient, et cela nous permet donc de trouver des joueurs qui ont envie de travailler avec lui, à Bordeaux.

Le jeu de Lukas ? Sans trop empiéter sur le domaine de Jocelyn, qui n’est pas là, je crois que ce qui a été important dans le choix de le faire venir, c’est sa capacité à bien défendre, à être un vrai joueur de devoir, mais aussi celle à très bien se projeter offensivement, en ayant du ballon… Il peut jouer ‘6’, mais ce qu’appréciait Jocelyn, dans son profil, c’est le fait qu’il sache garder le ballon, tempérer, organiser le jeu, être un relai pour tout le collectif. »