Baptiste Lecaplain : « Il fallait un peu dépoussiérer Bordeaux »

Supporter à la fois comme les autres (du fait de sa passion, de sa connaissance du club et du football) et à part, car sa notoriété lui permet d’avoirs des contacts et même des « infos », l’acteur et humoriste Baptiste Lecaplain a été invité de « L’After Foot » d’RMC, il y a quelques jours. Le temps de passer en revue, à sa manière, l’actu des Girondins chers à son cœur.

« Cédric Carrasso ? Le truc avec lui, c’est que c’est très compliqué, car il avait prolongé son contrat sous Francis Gillot et il avait accepté de prolonger plus longtemps, mais en baissant son salaire. Et je sais, enfin j’avais entendu, que Cédric Carrasso ; et même en lisant les interviewes, il l’avait dit ; avait accepté cela en pensant à l’avenir, à la suite. Je pense donc que Carrasso a été voir les dirigeants en leur disant ‘Vous ne m’oubliez pas…’, comme ça s’est passé pour Ulrich Ramé, avant lui. Mais comme, entre temps, il s’est fait les croisés et une autre blessure, Bordeaux a changé d’avis et a au l’opportunité de recruter Benoît Costil pour 0€. Là où Carrasso avait coûté 8 millions à l’époque pour remplacer Ramé… Ils n’allaient quand même pas lui filer un gros salaire pour le garder sur le banc.

Actualités : Lecaplain :

(…) Niveau recrutement et organisation, je sais qu’ils travaillent tous en collaboration, surtout entre Ramé et Gourvennec, et M6, l’actionnaire, est là aussi, Nicolas de Tavernost s’investit beaucoup. Moi, vous savez je n’ai rien à gagner à dire du bien de M6, je ne travaille pas chez eux, mais ils ont toujours soutenu Bordeaux. Je peux vous dire qu’il me dise parfois, avant que ce soit fait, mais sans me donner d’infos avant, sur qui ils sont. Et quand je vois les recrutements qu’ils ont faits et ceux qu’ils espéraient faire, c’était toujours réfléchi et ambitieux. Par exemple, on avait été voir le match France-Roumanie ensemble, avec Nicolas de Tavernost, et là il m’avait dit que Bordeaux allait recruter Toulalan et Ménez. Et qu’ils allaient faire signer Jérémy Pied aussi, qui était llbre après un bon passage à Nice. Pied connaissait déjà Gourvennec car il avait joué Guingamp, il s’était mis d’accord avec Bordeaux. C’était quand même une super recrue lui aussi. Malheureusement, il a eu une offre de Turquie et ensuite d’Angleterre, et elles étaient beaucoup trop supérieure niveau salaire, donc Monsieur de Tavernost m’a dit, ensuite, que Bordeaux ne pouvait pas tripler son offre. Le club fait, malgré tout, avec ses moyens, mais Tavernost n’a pas envie de bazarder les Girondins. Tu as vraiment des gens très concernés à Bordeaux, et je pense qu’ils sont en train de travailler pour que ça aille mieux. Il y a une envie d’imiter ce que fait Nice depuis quelques temps.

http://static.lexpress.fr/medias_10645/w_1365,h_764,c_crop,x_0,y_266/w_1520,h_855,c_fill,g_north/v1445527767/baptiste-lecaplain-3_5450585.jpg

(…) J’ai des échos très positifs de l’intérieur du club, Gourvennec et son staff, que j’ai pu rencontrer, sont vraiment des gens très abordables, avec qui ont peut parler, de tout. Il y a, à nouveau, une très bonne ambiance au château du Haillan, dans le travail. Les salariés se sentent bien, même avec le changement de direction. Alors peut-être que Jean-louis Triaud avait fait son temps, et son départ en cours de saison est très malin, pour bien permettre au président, Mr Stéphane Martin, d’arriver. Il fallait un peu dépoussiérer Bordeaux, car le gros avantage, qui est aussi un désavantage, c’est la pression limitée : la ‘Belle Endormie’. A un moment, il le fallait, car les matches pourris du dimanche j’en pouvais plus… ! Gourvennec est un bon entraîneur, qui sait bien gérer son groupe, avec des jeunes, et avoir fait venir Ulrich Ramé en lui donnant des pouvoirs c’est positif. »