Les meilleures déclarations de (et sur) Pedro Miguel Pauleta

En ce 1er avril, le site de So Foot a envie que les défenseurs de Ligue 1 fassent des cauchemars et publie un article intitulé « Pedro Miguel Pauleta vu par les autres ». Un hommage à l’ancien buteur des Girondins de Bordeaux, vendu ensuite au Paris Saint-Germain (mais il était meilleur en Gironde…), qui a traumatisé défenses et gardiens de but pendant une grosse dizaine d’années, étant un des joueurs majeurs de notre L1 contemporaine.

Dans la compil’ de So Foot, plusieurs témoins racontent l’image qu’ils avaient du goleador portugais et quelques anecdotes sur l’homme. On vous relaie ici ceux des ex girondins, comme lui, et de PMP himself :

Pascal Feindouno : « Quand il a signé à Bordeaux, en 2000, je vais vous avouer que je ne le connaissais pas du tout. Mais dès le premier entraînement, il cadrait tout. But sur but. Lors de notre premier match face à Nantes, il met un triplé. À ce moment, je me dis : « On a trouvé l’attaquant qu’on cherchait » ! Je n’avais que dix-neuf ans quand il est arrivé à Bordeaux. Il a été pour moi un modèle de professionnalisme. »

Marco Caneira : « La question est de savoir comment le marquer. Et il n’y a pas de réponse. »

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Souleymane Diawara : « Pauleta. c’était vraiment le renard des surfaces. Tu croyais qu’il ne faisait rien, mais il était toujours là, à faire des appels dans le dos, à bouger constamment. Il était vraiment chiant à prendre. »

Lilian Laslandes : « Certains attaquants peuvent se permettre d’être
égoïstes. Comme Pedro Pauleta par exemple. Quand je jouais avec lui, j’ai vite compris que j’allais me mettre à son service et il m’a toujours
remercié pour ça
. Moi, je prenais les miettes et le servais parce qu’il
nous faisait gagner les matchs. Ce n’était pas une star et c’était la
clé
. Il aimantait le ballon. »

Pedro Pauleta : « Un buteur qui n’est pas individualiste, selon moi, n’est pas un vrai buteur. Ce n’est pas par hasard si c’est généralement lui qui va tirer les penaltys et la plupart des coups francs. Cela veut dire que tu aimes frapper au but, que tu aimes le but… Mais tu ne peux pas être égoïste au point de placer ton ego devant le club. Je ne l’ai jamais fait et tous ceux avec lesquels j’ai joué savaient que sur le terrain, ma priorité était de marquer avant tout pour le club. Pour moi, l’équipe est au-dessus de tous les joueurs. Cela ne signifie pas que je ne veux pas être titulaire, au contraire. Mais le coach décide et il faut respecter ses choix. »