Jocelyn Gourvennec : « On se doit d’être à la hauteur de ce qu’ont fait nos prédécesseurs »

Sur les ondes de GOLD FM, avant-hier, Jocelyn Gourvennec a vite reconnu que, pour l’entraîneur qu’il était, avoir le soutien de sa direction afin d’appliquer sa méthode et imposer sa vision, était vital. Encore jeune dans le monde pro en tant que coach, le Breton sait déjà très bien comment marche un club et quelle est la bonne répartition des responsabilités.

« Vous savez, si on n’est pas épaulé par ses dirigeants, le coach est ‘mort’, ça c’est évident. Moi, j’explique bien les choses, je gère tout ce que je peux gérer, je tiens au courant la direction, comme je l’ai toujours fait ; mais il y a aussi des moments où je ne peux pas agir seul, et quand il faut que la direction intervienne, et bien elle le fait et intervient. Là-dessus, j’ai toujours été suivi, je pense que je serai toujours suivi. Tout simplement parce que c’est dans l’intérêt du club et qu’il n’y a pas plus important que le club. On est tous au service du club, on a des contrats de travail, chacun dans son rôle, pour le club et il n’y a rien de plus important que l’institution. Il faut vraiment être dans un management de l’hyper exigence et de l’hyper professionnalisme, tout le temps. On en revient à la mentalité dont je parlais juste avant, et qui vient en amont de toute la tactique, des choix sportifs, des qualités des joueurs.

On se doit d’être irréprochables par rapport à cela, au respect du club, et c’est quelque chose qui est vrai partout. Donc ça l’est encore plus dans un grand club historique du foot français comme le sont les Girondins de Bordeaux. On se doit d’être à la hauteur de ce qu’ont fait nos prédécesseurs, joueurs comme entraineurs. D’avoir marqué l’histoire du foot français ça compte, et il faut qu’on s’inscrive là-dedans. Je ne sais pas jusqu’où on performera, mais on doit travailler pour faire honneur à ce qu’ont fait les gens auparavant dans ce club. »