Florian Brunet : « On demande juste d’être respectés, considérés, et de pouvoir rester comme on est »

Toujours lors de son passage dans « Girondins Analyse » (RIG), vendredi, Florian Brunet, l’un des leaders des Ultramarines, a analysé l’enjeu, pour le groupe de supporters des Girondins, d’avoir une relation saine avec la direction, et donc avec le tout nouveau président, Stéphane Martin. Il présente aussi les doléances des UB 87, en tant que groupe ultra, vis-à-vis du club.

« Nos revendications en tant qu’Ultramarines et pour le Virage Sud ? Vous savez, on ne leur demande pas la lune, juste d’être respectés, considérés, et de pouvoir rester comme on est, indépendants vis-à-vis du club, au niveau financier en particulier. On veut continuer à pouvoir animer notre tribune, faire des tifos, des banderoles, avoir une table de vente, être toujours en relation avec les stadiers et puis la sécurité du club, qui nous connaissent et savent bien qu’on est des grands garçons, responsables. On n’a besoin de rien d‘autre. Après, je vais vous dire, si demain on doit aller virer un gars avec un maillot de l’OM ou autre de notre tribune, par exemple, on le fera toujours, que Mr Martin soit là ou pas. »

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Enfin, revenant sur les 20 ans de présidence de Jean-Louis Triaud, il indique d’autres anecdotes des relations entre les Ultras et JLT.

« La plus grosse bataille qu’on ait perdue contre Triaud ? Je crois que c’est la minute de silence qui a été refusée, après la mort d’un jeune important des Devils (ancien groupe de supporters des Girondins, basé au Virage Sud, NDLR). Mais finalement on a ‘gagné’ sur ce sujet, après coup, car le président a fait une lettre, qui ressemblait d’ailleurs très fortement à une lettre d’excuses, et qu’on a publié dans le livre de nos 20 ans. Sinon, il n’y a pas grand-chose qui me vient en tête… Le rose sur les maillots du club ? Ah, si, évidemment, mais là c’est un combat plus général. Et il y a, aussi, un sujet constant de débat, c’est celui des fumigènes. On aime ça, oui, car ça fait partie de la culture des tribunes, et on le voit partout, mais c’est interdit et donc on n’encourage pas les gens à en introduire dans les stades. Sauf que ça arrive, et quand ça arrive nous ne sommes pas la police et n’avons pas à sanctionner. Par contre, on régule au maximum et on prévient qu’on ne veut pas que ça les craque par douzaine*, car on n’est ni idiots ni irresponsables et on sait bien qu’il y a des amendes pour le club, et surtout lors des matches européens, quand ça craque. Donc on l’évite autant que possible. »

* « Adieu Lescure » avait, évidemment, été une (magnifique) exception !