Jocelyn Gourvennec : « L’an dernier avait été dur, il fallait déjà retrouver plaisir dans le travail »

A nouveau dans son interview à SFR Sport, Jocelyn Gourvennec a parlé, à Daniel Riolo, de son aventure à la tête des Girondins de Bordeaux. Le coach breton ne s’en cache pas, il a des ambitions européennes avec le FCGB, mais chaque chose en son temps…

« Le classement, c’est une conséquence. Aller chercher l’Europe, c’est un objectif en toile de fond et un club comme Bordeaux doit viser cela régulièrement. Cette saison, on est reparti sur un nouveau cycle, car la direction a voulu changer d’entraîneur et elle nous a dit de relancer une dynamique, de mettre des choses en place. Ils ne m’ont pas dit de finir 3ème ou autre… La saison dernière avait été dure, donc il fallait déjà retrouver du plaisir dans le travail, pour les joueurs. Et quand on a cet axe travail, on se lance et les choses viennent plus ou moins vite, on ne maîtrise pas totalement cet aspect. Mais aujourd’hui je pense qu’on est bien dans ce qu’on fait.

(…) Je trouve que Bordeaux fait partie, comme quelques autres clubs en France, d’un cercle de clubs très historiques, qui sont des grandes institutions, qui font partie d’un patrimoine. Les Girondins, c’est une véritable institution. Quand vous vous promenez dans Bordeaux, quand vous parlez de Bordeaux, les Girondins c’est une institution.

(…) Le beau jeu ? Vous savez, on y travaille. Je pense qu’aujourd’hui, ce qu’on voit de l’équipe de Bordeaux est plus plaisant qu’il y a encore quelques mois, donc on travaille bien et ça va s’améliorer. Je pense que ça va s’améliorer parce qu’on a un axe de travail, parce qu’il y a des jeunes joueurs qui vont forcément progresser. On s’attache aussi à ce que le recrutement soit bien ciblé et, entre le recrutement estival et celui fait en janvier, je trouve ; avec moins de moyens que les autres ; qu’on s’y est bien pris, en ayant bien ciblé. Aujourd’hui, très clairement, il y a Paris, Monaco, Marseille et Lyon qui ont des moyens très supérieurs à tous les autres, mais ce n’est pas pour ça que nous, à un moment donné, on ne pourra pas taper à la porte, et pointer le bout de notre nez, ce que fait Nice aujourd’hui… »