Younousse Sankharé : « Je suis quelqu’un de droit, je fais les efforts, je ne triche pas »

Nouveau venu aux Girondins, mais probablement amené à très vite y être un pion essentiel tactiquement, le milieu de terrain Younousse Sankharé va déjà retrouver, avec sa nouvelle équipe, le Paris Saint-Germain, son club formateur.

Pour Sud Ouest, l’ancien lillois et guingampais, évoque donc ses souvenirs d’ancien du PSG et cet évènement que représente le fait de se confronter aux stars parisiennes sous les couleurs girondines, un club où il entend, à 27 ans, s’inscrire dans la durée, sous les ordres d’un coach, Jocelyn Gourvennec, qu’il connait très bien.

« Débuter sa carrière au PSG, c’est super dur. Il faut tout gérer : la concurrence, les médias, l’entourage. J’ai toujours su que c’était éphémère. J’étais là parce que je l’ai mérité, que j’ai travaillé, que le coach m’a donné l’opportunité. Mais je n’étais pas un grand espoir. À la fin, c’est moi qui ai décidé de partir : je savais qu’avoir du temps de jeu serait compliqué. J’ai été prêté à Reims, avec Luis Fernandez, une bonne expérience. Après, à Dijon. On est monté en L1. J’avais mis six buts, je suis revenu en me disant : ‘cette fois, même sans jouer tout le temps, je vais peut-être avoir une chance’. Mais on m’a dit non. Ils ne voulaient même pas que je vienne m’entraîner avec les pros. J’ai été déçu par le coach Antoine Kombouaré, je lui ai dit que ce n’est pas juste de faire ça à un gamin de 19 ans. Mais je suis reparti de l’avant car ça a toujours été ça ma façon d’être. (…) Au début, rencontrer Paris était particulier, mais maintenant non. À part le fait qu’ils ont une armada, une équipe de fou.

(…) Je vais me mettre au service de l’équipe, du groupe. C’est comme ça que je vois le foot. Je n’aime pas l’individualisme. (…) Si j’ai une âme de leader ? Pour être leader, il faut emmener les autres dans ce qu’on fait de bien. Je ne sais pas si j’en suis un mais j’essaie de l’être par les actes, et pas par la parlotte. Je n’ai pas réussi partout, mais vous pouvez le demander à tous mes coachs : je suis quelqu’un de droit, je fais les efforts, je ne triche pas. »