Plasil 186 matches, 14 buts, 27 passes, 1 Coupe de France

Lors des 4 saisons (+ ce début d’exercice 2013/2014) qu’il aura passé aux Girondins de Bordeaux, Jaroslav Plasil aura été un titulaire quasi permanent (33, 38, 38 et 34 matches de Ligue 1 de 2009/2010 à 2012/2013). D’abord précieux sous Blanc, puis indispensable sous Tigana et, peu à peu, contesté sous l’ère Francis Gillot, celui qui est devenu le capitaine des Girondins à l’été 2011 part (seulement en prêt cependant) avec un bilan comptable très flatteur.

Le porteur du N°18 aura disputé 186 matches sous les couleurs marine et blanche (teintées de rose), 147 en Ligue 1, 19 en Coupes d’Europe, 13 en Coupe de France, 5 en Coupe de la Ligue et 2 lors du Trophée des Champions. Il aura inscrit 14 buts (dont 11 en championnat) et délivré 27 passes décisives (dont 10 lors de sa meilleure saison en 2010/2011). Il présente un ratio de 80 victoires (43%), 56 matches nuls (30%) et 50 défaites (27%), la dernière ce dimanche à Saint-Étienne, assortie d’une prestation indigne de celles, bien meilleures, qu’il a pu fournir par le passé.

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A son palmarès, figurent le Trophée des Champions 2009 remporté contre Guingamp à Montréal et – surtout – la Coupe de France 2013 qu’il a soulevé le premier en tant que capitaine. Il s’agit d’ailleurs des deux seuls trophées de sa carrière lui qui a pourtant disputé une finale de Ligue des Champions avec Monaco, deux finales de Coupe de la Ligue avec l’ASM et les Girondins et qui aura raté également des titres de champion de France qui lui tendaient les bras avec ces deux clubs ainsi qu’un Euro 2004 où son équipe de République Tchèque (avec laquelle il compte plus de 80 sélections) faisait figure de favori.

Même s’il s’interrompt en queue de poisson, le parcours de Jaroslav Plasil en Gironde aura globalement été positif et le Tchèque gardera une place de choix dans la longue et belle histoire des Girondins de Bordeaux. Polyvalent (peut-être un peu trop finalement ?), très fin techniquement, besogneux, compétiteur, agréable à fréquenter, toujours professionnel et respectueux du club et de ses supporters le blondinet peut partir la tête haute, même si ce n’est pas par la grande porte vu le contexte difficile…

Alors qu’il s’apprête, à 31 ans, à découvrir le 3ème championnat de son aventure professionnelle, en l’occurrence la Série A, l’ancien joueur de l’Osasuna Pampelune doit être salué comme il se doit par les supporters.

Merci Jaro et bonne chance pour la suite !