JLT juge les 5 recrues de l’été, cas par cas

A nouveau sur GOLD FM, en plus d’avoir évoqué les cas des joueurs bientôt en fin de contrat et de ceux que le club songeait à prêter, Jean-Louis Triaud a donné ses impressions sur toutes les recrues girondines de l’été dernier, dont Youssouf Sabaly et le duo des Jérémy, Toulalan et Ménez.

« Youssouf Sabaly est une révélation mais on ne l’a pas pris par hasard. Il avait déjà pas mal de matches au compteur. Il correspond à nos attentes, voire mieux. C’est une bonne pioche. Les gens se demandent pourquoi on ne s’est pas encore positionnés pour le garder ? Nous ne les avons pas attendus. Seulement, cela ne se fait pas en claquant des doigts. Nous avons pris contact avec Paris pour conserver Youssouf. Ils nous ont demandé d’attendre la fin de saison. Nous ne sommes pas maîtres du jeu. Par ailleurs, nous leur avions demandé une option d’achat lors de sa venue.

Jérémy Toulalan est conforme à ce que nous attendions. Il n’a pas été aidé sur un plan physique. Il a beaucoup travaillé pour revenir mais a été stoppé dans son élan avec des problèmes musculaires. Il n’a pas encore montré toutes ses qualités sur le terrain mais ça va venir, et dans le vestiaire, c’est quelqu’un qui compte.

Jérémy Ménez n’a pas changé en arrivant à Bordeaux. Il est fidèle à lui-même. Mais si vous aimez le football, vous constatez sur le dernier match que le seul à faire des transversales qui arrivent côté opposé, c’est lui. Techniquement, il a la qualité pour le faire mais aussi l’œil pour voir la passe à effectuer. Il a été décisif depuis le début du championnat. Contre Nantes, Lyon, Nancy. Il peut probablement faire plus mais c’est un exemple. Les gars le respectent. J’aimerais quand même qu’il se replace plus vite par moment.

François Kamano est explosif, a du talent mais c’est un diamant brut. Il a déjà marqué des buts importants. Il est dans la concurrence pour jouer mais ça reste un joueur très jeune. Je ne suis pas déçu. Enfin, pour Igor, nous avions des attentes. Je dois dire qu’au niveau de la fraîcheur, même à 31 ans, et également au niveau du professionnalisme, du dynamisme, il s’est intégré à vitesse grand V. Il commence à parler quelques mots de français. Il dépasse nos attentes. »