Deveseleer : « C’est notre caractère, ce n’est pas qu’on manque d’ambition et qu’on ne travaille pas »

Ce weekend, Sud Ouest a consacré un article au sujet de l’image des Girondins de Bordeaux,
qui s’est détériorée ces dernières saisons. Sportivement, surtout, avec
des résultats moyens, et dans les médias, où le FCGB est très
régulièrement critiqué, suite à ses résultats ternes. Du coup, les
affluences, qui n’ont jamais été folles cela dit, sont en baisse, comme ailleurs en Ligue 1.

Une situation qui fait réagir Alain Deveseleer, Directeur Général des Marine et Blanc, lequel livre son analyse :

« On
souhaite que l’événement de venir au stade soit une fête. Il y aura
toujours une animation sur le parvis en fonction de l’horaire et la
saison
. Samedi, pour le match contre Nancy, la fan zone ouvrira dès
16 h 30 – 16 h 45 ; on a passé un partenariat pour des concerts
d’artistes locaux, il y a une petite braderie. J’ai l’impression d’un bashing sur le foot alors que, partout en L1, il y a des efforts pour améliorer la qualité du spectacle, des pelouses, et j’insiste sur ce point malgré l’accident que l’on a connu avec le pythium. C’est un travail de fond, qui prendra du temps.

Passer de 360 à 740 partenaires en 2 ans, cela a nécessité la mise en place d’une autre animation du réseau.
Quelques-uns sont partis car changeant de stratégie, mais on en a
récupéré plus de nouveaux, ce qui est bon signe à une période où il y a
de la récession dans pas mal de secteurs dans le football. Avoir une expertise sur les réseaux sociaux était aussi nécessaire.
Mais ici, on n’est pas à monter sur la table en se tapant sur le torse
et en disant qu’on va battre tout le monde. C’est notre caractère, ce
n’est pas pour cela qu’on manque d’ambition et qu’on ne travaille pa
s.
On fonctionnait déjà comme ça lors des titres qu’on a remporté. Si on
changeait du tout au tout, les gens trouveraient ça grotesque ».

« Évidemment qu’on souhaite être dynamique, multiplier les actions. Mais à la fin, ce sont les résultats qui dictent tout. » surenchérit simplement le président Jean-Louis Triaud, toujours sur le même enjeu de l’image des Girondins aux yeux du grand public et de ses supporters.