Dugarry – « Quand j’arrivais à l’entraînement, il me tardait qu’une chose : le midi pour aller bouffer »

Dernier passage, et certainement le plus savoureux, des confessions de Christophe Dugarry sur son côté « branleur ». Dans l’émission « Le Vestiaire », diffusée sur SFR Sport, l’ex espoir du FCGB a expliqué avoir été jusqu’à… tricher aux tests physiques pour s’éviter trop d’efforts.

« J’ai quand même vécu une année où j’ai beaucoup travaillé, et c’est vrai que c’était pas mal, j’étais meilleur. C’était à Bordeaux, avec Toni, le coach portugais, comme entraîneur. Il m’avait beaucoup fait travailler sur mon rôle d’attaquant et je me sentais bien*. Mais, au final, l’effort, je n’avais pas envie de le faire ! Un jour (rires), lors d’une préparation avec Bordeaux, on faisait un footing avec Pierrot Labat et il y avait son chien qui nous suivait toujours. Et nous, on avait les trucs à accrocher pour mesurer nos performances, et je l’avais filé au chien pour qu’il aille courir à ma place (rires). Moi, je voulais pas courir, je voulais m’amuser. Et quand j’arrivais le matin à l’entraînement, il me tardait qu’une chose : le midi pour aller bouffer. J’avais envie de me retrouver avec mes potes, de rigoler. J’étais sans doute un des rares mecs qui était content de partir en mise au vert. On jouait aux cartes, on déconnait, on faisait les cons au fond du bus… Pour moi, c’était la colonie de vacances (rires) ! J’adorais ça, c’était ça que j’aimais ! Quand je suis arrivé dans le vestiaire du Milan, personne ne se disait bonjour. D’accord, il y avait des joueurs géniaux, mais je n’avais rien à leur dire, je savais pas quoi faire, je me faisais chier. »

*11 buts et 14 passes décisives en 39 rencontres durant la saison 1994/1995, la plus prolifique de la carrière de Dugarry.