Obraniak n’a pas digéré son dernier Trophée des Champions

Ludovic Obraniak était encore Lillois lors du Trophée des Champions entre Marseille et le LOSC (5-4) il y a deux ans. Organisé à Tanger et pourri par des polémiques autour d’un arbitrage discutable et discuté (2 pénaltys généreux pour le club phocéen en fin de match), ce duel perdu est encore dans la tête du N°4 des Girondins.


« On s’était fait voler (rires…). On avait sifflé deux penalties contre nous en une minute! L’arbitrage, c’était n’importe quoi. On a senti qu’il fallait que ce soit Marseille qui gagne ce match. Bon, ça n’était qu’un Trophée des champions. C’est toujours mieux de le gagner, parce que ça donne de la confiance pour attaquer la saison. Mais ça n’est déterminant ni pour le championnat, ni pour ta carrière.

(A propos de son statut de joker décisif sorti du banc lors de ce match) Je donne le but du 3-1 à Moussa Sow, puis l’égalisation à 4-4 à Marco Basa. Au final, on n’imaginait pas que l’arbitre nous sifflerait un nouveau penalty, trente secondes après…. On a quand même eu le sentiment de se faire un peu enfler.

Pourquoi pas battre Paris ? Il me semble que l’année dernière, on a réussi le nul au Parc et perdu de justesse à Chaban. PSG aura à peu près la même équipe que l’année dernière puisque Cavani n’est pas opérationnel. Cette équipe n’est pas injouable. On l’a vue concéder des contre-performances, cela lui arrivera encore, pourquoi pas contre nous ? Tout dépendra de l’état de fraîcheur de chacun. On va jouer notre va-tout car on a aussi des joueurs de qualité. On entrera sur le terrain avec l’idée de remporter le trophée, sinon ce n’est pas la peine de se déplacer jusqu’à Libreville. 

(A propos de son but de la victoire sur coup franc direct en finale de la Coupe de France 2011 contre Paris)  C’est vrai. En même temps, je préfère avoir réussi ce coup franc en finale de la Coupe de France que dans un Trophée des champions. Il y a une part de réussite dans tout ça. C’est une manière de tirer assez spéciale. Le but, c’est de viser le deuxième poteau. Ensuite, la hauteur et la force de la balle déterminent si le tir va ennuyer le gardien, trouver quelqu’un de la tête ou même entrer après rebond. J’aime bien cette zone du terrain à droite, je peux rentrer sur mon pied gauche. Je l’affectionne pour tirer les coups de pied arrêtés. 

Battre le PSG c’est surtout important pour nous, pour le club, pour ajouter une ligne au palmarès. Cela permet d’engranger un peu de confiance et de cohésion. Avec Monaco et Paris (1ere et 5e journées), on va jouer d’entrée les deux plus gros présumés. On se dit qu’au moins, ça sera fait. Je préfère les jouer d’entrée…Une fois passée la 5e journée, les « gros » vont prendre leurs marques. Je préfère affronter l’ASM tout de suite plutôt qu’à la 10e journée. »

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